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Dans la mémoire de certains informateurs subsistent encore des explications qui ont nécessairement une origine lointaine. On croit ainsi que certaines maladies telles que les maux d’oreilles ou les rages de dents sont causées par une espèce de ver. Les pratiques de soins découlent donc de ces croyances. L’oreille est douloureuse parce que le ver qui s’y trouve a soif et remue, c’est pourquoi il convient d’apaiser cette soif avec quelques gouttes de lait pour que la douleur cesse. Dans le cas des rages de dents, l’alcool est utilisé pour tuer le ver.
Les traitements faisant appel à la magie constituent un autre aspect important. Nous avons recueilli de la bouche de nos informateurs informateurs des explications sur la maladie et les pratiques pratiques de soins dont le composant principal est de nature magique. Des exemples de traitements traitements de ce type sont détaillés tout au long des différents chapitres, puis, en fin d’ouvraged’ouvrage, un chapitre entier est consacré aux malédictions malédictions et mauvais œil en tant que causes importantes de maladie.
Un autre chapitre complet est consacré aux pratiques de soins de nature religieuse. Pour remédier aux problèmes de santé comme pour prévenir leur apparition, il était habituel de se rendre dans certains lieux sacrés pour solliciter le secours de certains saints. Il est admis que chacun de ces saints est “spécialisé” dans la guérison d’une maladie. Il est intéressant de noter que ces lieux sacrés étaient majoritairement des chapelles rurales. Certes, il n’est pas dans les prétentions de cet ouvrage de vérifier combien de ces sites chrétiens occupent l’emplacement de sites antérieurement païens mais ce qui est certain, et cela se vérifie tout le long de l’ouvrage, c’est que l’analyse des facteurs qui ont provoqué les maladies oriente fréquemment les informateurs vers les desseins divins. Devant la fatalité que suppose une maladie, surtout quand celle-ci met en péril la vie de celui qui la pâtit, il est toujours habituel d’avoir recours à une prière. Dans les grands hôpitaux, là où la maladie est cernée par la technologie la plus moderne et où est appliquée la science médicale la plus avancée, nous pouvons continuer à trouver une chapelle où prier.