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On consommait les chataignes, ''gaztainak, cuites, ''egosirik, ''ou grillées, ''errerik, ''dans un instrument spécial, ''padera.''
 
 
 
 
 
On ne mangeait pas de maïs, ''artoa; ''il servait à faire la farine de maïs chez le meunier avec laquelle on faisait des galettes, ''taloak.''
''==== Légumes''====
Beaucoup de maisons possédaient un jardin potager, ''baratzia, ''qui fournissait les légumes de la maison. Les femmes s'occupaient du jardin, elles avaient ainsi le nécessaire pour préparer la soupe, ''salda, ''mangée à midi et le soir.
Cependant, les bohémiens les cherchaient et en trouvaient: ils connaissaient les coins; ils venaient les vendre dans les maisons et les restaurants. On mangeait les cèpes frits, ''errerik; ''des têtes de nègre, ''kaxko beltxak ''et des cèpes à grand chapeau, ''papunak; ''on ne mangeait pas d'autre sorte. Quand il y en avait beaucoup, on les faisait sécher et on les enfilait dans des ficelles, parfois en suspens sur les lits, pour les consommer plus tard. Comme condiment, on utilisait du thym, ''xarpota, ''du laurier, ''erramia, ''du persil, ''perrexila, ''du piment rouge, ''biper gorria, ''de l'ail, ''bahatxuria, ''de l'oignon, ''tipula.''
=== Les rites avant et pendant le repas===
Dans certaines familles, on faisait la prière avant les repas: le père ou la mère dirigeait la prière, les hommes enlevaient le béret, ''boneta.''
A table, il ne fallait pas poser le pain à l'envers, renversé; le père ou la mère coupait le pain, pas les enfants; ils faisaient une croix avec la pointe du couteau avant de le commencer.
'''=== Le pain'''===
Dans les fermes, on fabriquait le pain, ''ogia, ''à la maison. Ceux qui n'avaient pas de four à pain, ''labia, ''achetaient le pain chez le boulanger, ''bolanjerra. ''Pour faire la pâte, ''pasta, ''on utilise de la farine de blé, ''ogi irina, ''moulue par le meunier, ''eihera zaina; ''on lui donnait le blé en grain, ''ogi bihia, ''et il ramenait la farine en ayant gardé sa commission, ''gaga.''
Pour faire le pain, ''ogiaren egiteko, ''on mélange la farine de blé, ''ogi irina, ''avec de l'eau, ''ura, ''et un peu de sel: on obtient une pâte, ''pasta; ''après l'avoir longuement travaillée dans le pétrin, ''as-ka, ''on y ajoute le levain, ''altxagarria, ''et la pâte lèvera, ''altxatu; ''certains la mettaient dans la chaleur du lit pour la faire lever.
On obtenait des pains ronds, ''opilak, ''ou des miches qui pesaient plus de deux kilos. Le boulanger vendait des pains de un ou deux kilos, ''bi''''kiloko ogia. ''Pour les enfants, la mère faisait des petits pains, ''opilak, ''avec une pomme ou du chocolat à l'intérieur.
A Pâques, la marraine offrait à sa filleule un pain particulier, ''morrodua, ''(Basse-Navarre).
Dans des familles, on en faisait par gourmandise pour les enfants.
=== Le lait===
Le lait de vache servait à la consommation familiale, certains en vendaient dans les maisons, le reste était transformé en fromage.
Le présure chimique a remplacé progressivement la caillette: un procédé plus pratique, plus sûr et mieux dosé.
Pour faire le fromage, il faut chauffer, ''berotu,'' le lait dans un chaudron, ''bertza, ''y ajouter la présure, ou tremper la caillette, ''gatzagia, ''recueillir le caillé formé, l'égoutter dans une passoire. On le met ensuite dans un moule, ''gerlanda, ''en bois, que l'on serre et on appuie dessus pour chasser le petit lait, ''gaxura, ''on le laisse sécher puis on le passe au feu pour lui faire une croûte, ''axala.''
Les fromages blancs sont plats et ronds; les fromages passés au feu sont épais d'une douzaine de centimètres et ronds. On les passe au feu (à la cheminée, plus tard sur le gaz), pour leur donner une croûte qui les protégera du déssèchement. On conserve les fromages dans des pièces fraiches, à la cave, ''sotoan.''
Quand le lait tourne, ''esnea itzulida ''ou ''esne it- zulia, ''le lait prend un aspect bizarre et un mauvais goût, ''esne mindia.''
=== La viande===
Dans beaucoup de maisons, même en dehors des fermes, on élevait et (ou) on tuait un ou plusieurs cochons, ''xerria, urdia, ''par an. Lors de certaines occasions, on tuait des poules, ''oiloak, ''des poulets, ''oilaxkoak, ''des lapins, des agneaux achetés.
Dans les fermes, on tuait des agneaux, des moutons, des veaux, mais rarement des vaches.
Pour Pâques, ''Pazkoko, ''on mangeait généralement de l'agneau, ''Pazkoko axuria.'' Pour les fêtes du village, en Amikuze (Maspa rraute, Béguios) on tuait une vache achetée au village et (ou) des veaux du village; le boucher présentait l'animal la semaine avant à la sortie de la messe, le tuait, le découpait et la viande était en vente dans une maison du village.
Le porc fournissait la majeure partie de la viande consommée dans l'année; surtout en milieu rural, qui ne tuait pas son cochon?
On ne fumait pas les charcuteries. Certains mettaient les jambons dans la cendre.
'''=== Les oeufs - Les poissons - Les escargots'''===
On consommait beaucoup d'oeufs, ''arroltziak; ''il y avait des poules, ''oiloak, ''dans beaucoup de maisons.
Grâce à la pêche à la ligne, et surtout au braconnage (les bohémiens) on pouvait manger des truites, ''amo agraina, ''des vairons, ''xipak, ''des goujons, ''xarboak, ''des anguilles, ''angilak; ''les rares écrevisses ont désormais disparu. Certains petits restaurants de village avaient la renommée de préparer de bons plats de petits poissons de rivière ou de ruisseaux; le dimanche, ils attiraient les maitres de maison, ''jaunak, ''des petites villes voisines.
=== Le miel=== Dans beaucoup de fermes, il y avait des ruches, ''kofoinak, ''par dizaine où vivaient les abeilles, ''erliak; ''elles donnaient du miel, ''eztia, ''obtenu après les avoir tuées et une fois avoir pressé les peignes intérieurs, ''breskak.''
Dans beaucoup de fermes, il y avait des ruches, ''kofoinak, ''par dizaine où vivaient les abeilles, ''erliak; ''elles donnaient du miel, ''eztia, ''obtenu après les avoir tuées et une fois avoir pressé les peignes intérieurs, ''breskak.''Ce miel servait de fortifiant en hiver, on en utilisait en gargarisme et lorsqu'on était malade. Depuis 1960, les ruches disparaissent car personne ne s'en occupe, et les gens craignent les abeilles; seules subsistent quelques rares ruches de type ancien (à Mendive); certains essaient de travailler avec les abeilles, en utilisant des nouveaux types de ruches dans lesquelles les peignes sont déjà formés.
=== Les assaisonnements===
Pour assaisonner les repas ordinaires, on utilise le sel, ''gatza, ''et autrefois on utilisait davantage de piment rouge, ''biper gorria ''du pays; on y met du thym, ''xarpota, ''dans la soupe, et du laurier, ''erramia, ''dans la sauce.
=== Les boissons: vin - cidre - alcool - café - eau - ti- sanetisane ===
On buvait du cafe, ''kafia, ''le matin en se levant de bonne heure, mais on y ajoutait beaucoup de chicorée. Chez les gens aisés, à midi, on prenait du café, ou du moins certains jours de la semaine. Généralement le café était réservé aux jours de fête, pour clôturer le repas, avec de l'eau de vie, ''aguerdinta.''
Certains faisaient du cidre, ''sagar arnoa: ''une ou deux barriques.
Les vendanges, ''mahats biltzia, ''se faisaient en automne, ''larrazkenian. ''En ajoutant de l'eau aux grappes pressées, ''tinkakina, ''on obtenait une bois- sonboisson, ''minata, ''peu alcoolisée que l'on buvait avec les châtaignes. Avec les grappes pressées, certains faisaient de l'eau de vie, ''izpiritia, ''ceci s'est perdu vers 1950.
Les hommes travaillaient la vigne, mais le mildiou et le phyloxera ont fait disparaitre beaucoup de vignes; il en reste en Basse-Navarre.
L'eau courante est arrivée vers les années 1950. En ville, (Bayonne) l'eau arrivait par canalisation aux étages, il suffisait de tourner le robinet.
'''=== Le tabac'''===
Beaucoup d'hommes ont commencé à fumer après le service militaire, pas avant.
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