Diferencia entre revisiones de «RITOS EN TORNO AL FUEGO DOMESTICO/fr»

De Atlas Etnográfico de Vasconia
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Hasta entonces el hombre vivía y se movía en un medio natural compartido con otras especies animales. A partir de esta primera revolución energética<ref>André VARAGNAC. ''La cônquete des energies''. Paris: (Hachette), pp. 65 y ss.</ref> todas las otras especies animales quedarán excluidas de este espacio.
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Precisamente si bien el temor al fuego es instintivo en las especies animales, el vínculo que los humanos han mantenido con él a lo largo de la evolución ha sido tan estrecho que debe educar a sus crías, a los niños pequeños, acerca de la peligrosidad del mismo para evitar que se quemen. En un volumen anterior de este Atlas etnográfico hemos recogido alguna creencia relativa a la restricción de “jugar con fuego” de los niños dada la enorme atracción que ejerce sobre éstos, tanto para evitar que se accidenten como para alejar el peligro de que prendan la casa<ref>ETNIKER EUSKALERRIA. ''Medicina popular en Vasconia. Atlas Etnográfico de Vasconia''. Bilbao, 2004, p. 608.</ref>. Surge así el ''hogar ''como espacio estrictamente humano; el acceso de otros animales a él constituyó precisamente la ''domesticación ''de éstos.
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La atracción no es sólo infantil sino que nos acompaña el resto de nuestras vidas. Así hablamos del poder hipnótico que sobre nosotros ejerce el fuego y el mismo ha entrado a formar parte de nuestro lenguaje relacionándolo con la propia vida o con el amor. Expresiones como avivar el fuego, decir que es mortecino el que está a punto de extinguirse o estar al amor de la lumbre, constituyen el contrapunto a hablar del fuego de la vida o del amor o de apagarse la llama de la vida.
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Por elemental que parezca este hecho que nos aporta la arqueocivilización, es necesario tenerlo presente para interpretar el desarrollo ulterior de la cultura doméstica en la diversidad de los pueblos.
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El fuego del hogar que hasta ayer era, aún entre nosotros, un elemento primordial de la casa y el eje de la convivencia familiar, es también un elemento básico en el origen mismo de la civilización.
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[[File:2.424 El fuego del hogar elemento central de la casa 2011.JPG|frame|El fuego del hogar, elemento central de la casa, 2011. Fuente: Ander Manterola, Grupos Etniker Euskalerria.|class=nofilter]]
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El microclima que genera en su entorno este fuego controlado se convierte en un ámbito de relación humana. Cuando ese fuego es estable en un mismo lugar adquirirá la condición de ser testigo de las sucesivas generaciones que convivieron junto a él. Conviene tener presente que hasta que hicieron su aparición las cocinas de gas butano, el fuego debía estar encendido cada día del año, incluidas las calurosas jornadas del estío, ya que constituía la única fuente de calor que permitía cocinar los alimentos. En este contexto ha adquirido el fuego en nuestra cultura tradicional la consideración de símbolo de la casa, genio del hogar y ofrenda dedicada a los antepasados<ref>José Miguel de BARANDIARAN. ''Diccionario Ilustrado de Mitología Vasca''. Bilbao: 1972, p. 218.</ref>.
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Relacionadas con el fuego han surgido numerosas tradiciones como las que se señalan a continuación y otras que mencionaremos en este capítulo que hacen referencia a la antigua virtualidad que se atribuía al fuego doméstico y que han tenido una gran extensión a lo largo de Vasconia.
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Al fuego del hogar, por ejemplo, se le pedía la segunda dentición. Existía entre los niños la costumbre de arrojar al fuego del hogar el diente caído invocándole: ''Tori zarra ta ekatzu berria ''(toma el viejo y trae el nuevo)<ref>En el tomo de este Atlas Etnográfico dedicado a ''Juegos infantiles en Vasconia ''se recoge esta costumbre y las cancioncillas que se cantaban.</ref> (Oiartzun-G). Este fuego era también capaz de purificar el pan u otros alimentos contaminados por haber caído al suelo o el agua traída de la fuente tras la puesta del sol. En torno a este fuego tenían que dar tres vueltas las personas o los animales que venidos de fuera quedaban incorporados a la casa.
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Vamos a referirnos a algunas de las creencias y ritos en torno al fuego doméstico recogidas en nuestras encuestas y que han estado vigentes hasta nuestros días.
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Le foyer, autrement dit, le feu domestique, est présent dans toutes les cultures. Lorsqu'à la fin du Paléolithique inférieur l'homme parvient à maîtriser le feu —plus tard il réussira même à en faire—, il commence à créer avec cet élément un espace réservé auquel seul lui a accès.
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Jusque là l'homme vivait et évoluait au sein d'un milieu naturel partagé avec d'autres espèces animales. À partir de cette première révolution énergétique<ref>André VARAGNAC. ''La conquête des énergies''. Paris : (Hachette), pp. 65 et ss.</ref>, toutes les autres espèces animales vont être exclues de cet espace.
=== [[Las_brasas_del_hogar_sua_biltzen_sua_batzen|Las brasas del hogar. Sua biltzen, sua batzen]] ===
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=== [[El_fuego_del_hogar_en_dias_senalados|El fuego del hogar en días señalados]] ===
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Précisément, si la peur du feu est instinctive chez les animaux, le lien que les humains ont noué avec lui tout le long de l'évolution de l'espèce a été si étroit qu'il doit éduquer ses petits, les petits enfants, sur le danger du feu pour éviter qu'ils se brûlent. C'est ainsi que surgit le foyer comme espace strictement humain, l'accès d'autres animaux à lui constituant précisément leur domestication.
=== [[Incorporacion_a_la_casa_de_un_animal_recien_adquirido_etxerako_izan|Incorporación a la casa de un animal recién adquirido. Etxerako izan]] ===
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L'attrait ne concerne pas seulement les enfants, mais nous accompagne le reste de notre vie. Nous parlons ici du pouvoir hypnotique qu'exerce le feu sur nous, qui est entré dans notre langage en association avec la propre vie ou avec l'amour. Des expressions comme raviver la flamme, dire que ce qui est mourant est sur le point de s'éteindre ou estar al amor de la lumbre (être à l'amour -au coin- du feu), constituent le contrepoint du feu de la vie ou de l'amour ou de l'extinction de la flamme de la vie.
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Aussi élémentaire que peut sembler ce fait que nous apporte l'archéocivilisation, il convient de le garder à l'esprit pour interpréter le développement ultérieur de la culture domestique dans la diversité des peuples.
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Le feu du foyer qui, jusqu'à tout récemment, était encore parmi nous un élément primordial de la maison et l'axe de la cohabitation familiale, est également un élément fondamental à la racine même de la civilisation.
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Le microclimat que crée autour de lui ce feu maîtrisé se convertit en domaine des relations humaines. Quand ce feu est stable à un même endroit, il acquiert la condition d'être le témoin de la succession des générations qui ont vécu à côté de lui. N'oublions pas que jusqu'à l'apparition des cuisinières à gaz butane, le feu devait être allumé chaque jour de l'année, y compris pendant les chaudes journées d'été, car il constituait la seule source de chaleur pour pouvoir cuire les aliments. Dans ce contexte, le feu a acquis dans notre culture traditionnelle le statut de symbole de la maison, de génie du foyer et d'offrande dédiée aux ancêtres<ref>José Miguel de BARANDIARAN. ''Diccionario Ilustrado de Mitología Vasca''. Bilbao : 1972, p. 218.</ref>.
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De nombreuses traditions ont surgi autour du feu, comme celles mentionnées plus avant, et d'autres dont nous parlerons dans ce chapitre qui renvoient à l'antique vertu qui était attribuée au feu domestique et qui ont été très répandues dans toute la Vasconia.
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On demandait au feu du foyer, par exemple, la seconde dentition. Il existait parmi les enfants la coutume de jeter au feu du foyer la dent tombée en l'invoquant ainsi : ''Tori zarra ta ekatzu berria ''(prends la vieille et apporte la nouvelle)<ref>Dans le tome de cet Atlas Ethnographique consacré aux ''Jeux d'enfant en Vasconia ''apparaît cette coutume, avec les chansonnettes qui étaient chantées. </ref> (Oiartzun-G). Ce feu était aussi capable de purifier le pain ou d'autres aliments contaminés s'ils étaient tombés par terre ou l'eau apportée de la fontaine après le coucher du soleil. Les personnes ou les animaux qui, en provenance de l'extérieur, étaient incorporés à la maison devaient tourner trois fois autour de ce feu.
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== Les braises du foyer. sua biltzen, sua batzen ==
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À la fin de la journée, on n'éteignait pas autrefois le feu du foyer ; bien au contraire, on prenait beaucoup de soin à le maintenir vivant. Pour cela, on retirait les bûches et on couvrait soigneusement les braises avec la cendre. On gardait ainsi dessous un feu qui couvait lentement pendant la nuit et qui pouvait être ravivé le matin suivant.
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Notre enquête d'Amezaga de Zuia (A) signale que le fait, pour la maîtresse de maison, de trouver le feu éteint le matin était considéré comme un mauvais présage. Mais si les braises étaient toujours allumées, elle s'écriait : “Bendito sea Dios, que tengo lumbre” (béni soit Dieu, j'ai du feu).
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Barandiaran pointe que ce feu domestique ininterrompu était apprécié des ancêtres qui, selon l'ancienne croyance, visitaient la maison pendant la nuit. C'est à cette croyance que renvoie l'invocation qui était récitée à Ataun (G) au moment de mettre en tas les braises du feu la nuit tout en faisant trois signes de croix sur le foyer :
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:''Nik sue biltzên,''
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:''Aingerûk etxên sartzên,''
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:''Etzên etxekôk bedeinkatzen.''
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:(Quand j’empile le feu / entrent les anges dans la maison, / en y bénissant ses habitants).
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Il relève que ce rite n'était plus pratiqué que par quelques personnes dans le village en 1925.
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== Le feu du foyer les jours de fête ==
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=== La bûche de Noël. Gabon-subila ===
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La fête de Noël coïncide avec le solstice d'hiver. La renaissance du soleil s'exprime en basque par les termes ''Eguberri'' (soleil –ciel– nouveau) et ''Urtebarri'' (année nouvelle). Certaines pratiques et croyances autour du feu du foyer lors des fêtes de Noël sont liées à la festivité chrétienne de la naissance du Christ. D'autres semblent en rapport avec les anciens cultes solsticiels répandus dans toute l'aire de la primitive civilisation indo-européenne.
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Une autre croyance courante voulait que le feu du foyer ait une signification religieuse et des vertus spéciales à la Noël qui commémore la naissance de Jésus.
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=== Le feu nouveau de Pâques. Su berria ===
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Jusqu'à la réforme liturgique de la veillée pascale introduite en 1952, les offices religieux du Samedi saint avaient lieu le matin et commençaient par la bénédiction du feu nouveau. Pour que ce feu soit “nouveau”, il fallait l'obtenir en allumant un morceau d'étoupe avec une étincelle de silex. La flamme ainsi obtenue allumait les charbons placés dans l'encensoir et c'est à partir de ses flammes qu'on allumait le cierge pascal.
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Dans ce rite de la liturgie de l'Église catholique a surgi la coutume très répandue autrefois de porter ce feu béni aux maisons pour y renouveler le feu du foyer.
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{{DISPLAYTITLE: XV. LES RITES AUTOUR DU FEU DOMESTIQUE}} {{#bookTitle:Maison et Famille au Pays Basque | Casa_y_familia_en_vasconia/fr}}

Revisión actual del 08:03 12 jun 2019

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Le foyer, autrement dit, le feu domestique, est présent dans toutes les cultures. Lorsqu'à la fin du Paléolithique inférieur l'homme parvient à maîtriser le feu —plus tard il réussira même à en faire—, il commence à créer avec cet élément un espace réservé auquel seul lui a accès.

Jusque là l'homme vivait et évoluait au sein d'un milieu naturel partagé avec d'autres espèces animales. À partir de cette première révolution énergétique[1], toutes les autres espèces animales vont être exclues de cet espace.

Précisément, si la peur du feu est instinctive chez les animaux, le lien que les humains ont noué avec lui tout le long de l'évolution de l'espèce a été si étroit qu'il doit éduquer ses petits, les petits enfants, sur le danger du feu pour éviter qu'ils se brûlent. C'est ainsi que surgit le foyer comme espace strictement humain, l'accès d'autres animaux à lui constituant précisément leur domestication.

L'attrait ne concerne pas seulement les enfants, mais nous accompagne le reste de notre vie. Nous parlons ici du pouvoir hypnotique qu'exerce le feu sur nous, qui est entré dans notre langage en association avec la propre vie ou avec l'amour. Des expressions comme raviver la flamme, dire que ce qui est mourant est sur le point de s'éteindre ou estar al amor de la lumbre (être à l'amour -au coin- du feu), constituent le contrepoint du feu de la vie ou de l'amour ou de l'extinction de la flamme de la vie.

Aussi élémentaire que peut sembler ce fait que nous apporte l'archéocivilisation, il convient de le garder à l'esprit pour interpréter le développement ultérieur de la culture domestique dans la diversité des peuples.

Le feu du foyer qui, jusqu'à tout récemment, était encore parmi nous un élément primordial de la maison et l'axe de la cohabitation familiale, est également un élément fondamental à la racine même de la civilisation.

Le microclimat que crée autour de lui ce feu maîtrisé se convertit en domaine des relations humaines. Quand ce feu est stable à un même endroit, il acquiert la condition d'être le témoin de la succession des générations qui ont vécu à côté de lui. N'oublions pas que jusqu'à l'apparition des cuisinières à gaz butane, le feu devait être allumé chaque jour de l'année, y compris pendant les chaudes journées d'été, car il constituait la seule source de chaleur pour pouvoir cuire les aliments. Dans ce contexte, le feu a acquis dans notre culture traditionnelle le statut de symbole de la maison, de génie du foyer et d'offrande dédiée aux ancêtres[2].

De nombreuses traditions ont surgi autour du feu, comme celles mentionnées plus avant, et d'autres dont nous parlerons dans ce chapitre qui renvoient à l'antique vertu qui était attribuée au feu domestique et qui ont été très répandues dans toute la Vasconia.

On demandait au feu du foyer, par exemple, la seconde dentition. Il existait parmi les enfants la coutume de jeter au feu du foyer la dent tombée en l'invoquant ainsi : Tori zarra ta ekatzu berria (prends la vieille et apporte la nouvelle)[3] (Oiartzun-G). Ce feu était aussi capable de purifier le pain ou d'autres aliments contaminés s'ils étaient tombés par terre ou l'eau apportée de la fontaine après le coucher du soleil. Les personnes ou les animaux qui, en provenance de l'extérieur, étaient incorporés à la maison devaient tourner trois fois autour de ce feu.

Les braises du foyer. sua biltzen, sua batzen

À la fin de la journée, on n'éteignait pas autrefois le feu du foyer ; bien au contraire, on prenait beaucoup de soin à le maintenir vivant. Pour cela, on retirait les bûches et on couvrait soigneusement les braises avec la cendre. On gardait ainsi dessous un feu qui couvait lentement pendant la nuit et qui pouvait être ravivé le matin suivant.

Notre enquête d'Amezaga de Zuia (A) signale que le fait, pour la maîtresse de maison, de trouver le feu éteint le matin était considéré comme un mauvais présage. Mais si les braises étaient toujours allumées, elle s'écriait : “Bendito sea Dios, que tengo lumbre” (béni soit Dieu, j'ai du feu).

Barandiaran pointe que ce feu domestique ininterrompu était apprécié des ancêtres qui, selon l'ancienne croyance, visitaient la maison pendant la nuit. C'est à cette croyance que renvoie l'invocation qui était récitée à Ataun (G) au moment de mettre en tas les braises du feu la nuit tout en faisant trois signes de croix sur le foyer :

Nik sue biltzên,
Aingerûk etxên sartzên,
Etzên etxekôk bedeinkatzen.
(Quand j’empile le feu / entrent les anges dans la maison, / en y bénissant ses habitants).

Il relève que ce rite n'était plus pratiqué que par quelques personnes dans le village en 1925.

Le feu du foyer les jours de fête

La bûche de Noël. Gabon-subila

La fête de Noël coïncide avec le solstice d'hiver. La renaissance du soleil s'exprime en basque par les termes Eguberri (soleil –ciel– nouveau) et Urtebarri (année nouvelle). Certaines pratiques et croyances autour du feu du foyer lors des fêtes de Noël sont liées à la festivité chrétienne de la naissance du Christ. D'autres semblent en rapport avec les anciens cultes solsticiels répandus dans toute l'aire de la primitive civilisation indo-européenne.

Une autre croyance courante voulait que le feu du foyer ait une signification religieuse et des vertus spéciales à la Noël qui commémore la naissance de Jésus.

Le feu nouveau de Pâques. Su berria

Jusqu'à la réforme liturgique de la veillée pascale introduite en 1952, les offices religieux du Samedi saint avaient lieu le matin et commençaient par la bénédiction du feu nouveau. Pour que ce feu soit “nouveau”, il fallait l'obtenir en allumant un morceau d'étoupe avec une étincelle de silex. La flamme ainsi obtenue allumait les charbons placés dans l'encensoir et c'est à partir de ses flammes qu'on allumait le cierge pascal.

Dans ce rite de la liturgie de l'Église catholique a surgi la coutume très répandue autrefois de porter ce feu béni aux maisons pour y renouveler le feu du foyer.


  1. André VARAGNAC. La conquête des énergies. Paris : (Hachette), pp. 65 et ss.
  2. José Miguel de BARANDIARAN. Diccionario Ilustrado de Mitología Vasca. Bilbao : 1972, p. 218.
  3. Dans le tome de cet Atlas Ethnographique consacré aux Jeux d'enfant en Vasconia apparaît cette coutume, avec les chansonnettes qui étaient chantées.