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== Water ==
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== L’eau ==
  
Until the mid 20<sup>th</sup> century, water from nearby sources, ''iturriko ura'', was what families usually drank at everyday meals. They tried to make sure that the water was “fresh”, in other words, recently brought from the spring or the fountain.  
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Jusqu’au milieu de ce siècle, l’eau de la fontaine, ''iturriko ura'', était la boisson la plus communément consommée dans la vie quotidienne de la famille. On faisait en sorte que cette eau soit « fraîche », c’est-à-dire récemment rapportée de la source ou de la fontaine.
  
Before homes had running water, collecting water for lunch or dinner was usually a chore of the children and younger members of the family, who would take containers to a nearby spring or the village fountain. Those places would therefore become places to meet up every day.  
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Avant l’installation de l’eau courante dans les maisons, ce transport d’eau pour le déjeuner ou le dîner était en général confié aux enfants et aux jeunes de la famille qui, équipés de récipients, se rendaient à une source proche ou à la fontaine du village. Ces endroits étaient donc des lieux de rencontre quotidiens.
  
During the meal, the people at the table drank from the same pitcher, ''pitxarra, yarroa'', or from the ''botijo ''(typical earthenware drinking jug), ''potixe'', which had been used to bring the water from the source.
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Pendant le repas, tous buvaient du même pichet, ''pitxarra'', ''yarroa'', ou de la gargoulette, ''potixe'', dans lequel avait été apportée l’eau de la fontaine.
  
Other recipients used to collect the water were pails (Carranza-B and Monreal-N), the ''ferreta'' and flagons, ''pegarra ''(Northern Basque Country within France), or cauldrons and canteens. In some places such as Zeanuri (B), people would worry about using recipients, such as the ''botijo'', where they could not see what they contained.
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D’autres récipients utilisés pour le transport d’eau étaient la ''herrada'' (Carranza-B et Monreal-N), la ''ferreta'' et le cántaro, ''pegarra'' (Iparralde)(cruche) ou la ''caldera'' et la ''cantina''. Dans certains villages, comme Zeanuri (B), ils ressentaient une certaine appréhension face aux récipients borgnes comme la gargoulette.
  
In Mélida (N), when the men walked to the Bardena badlands, the ''botijo, rallo, ''was usually used to transport their water. When they would be away from many days, they also took earthenware jars filled with water with vinegar and sugar.
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À Mélida (N), le système de transport habituel quand les hommes partaient à la Bardena était la gargoulette, ''rallo'', remplie d’eau. Ils emportaient aussi, quand ils partaient pour longtemps, des amphores de terre remplies d’eau avec du vinaigre et du sucre.
  
The high esteem for the water from certain local springs was a constant in popular lore in the past. It was a mark of honour, particularly when dealing with outsiders, if the springs produced “iron”, ''urgorri'' or ''metalure, ''or "lime", ''hatxure,'' water''.''
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L’appréciation ressentie pour l’eau de certaines sources locales est une constante dans les estimations populaires d’antan. Qu’elles soient « de hierro », ''urgorri'' ou ''metalure'' (ferrugineuses) ou calcaires, ''hatxure'', ces eaux constituaient un motif d’orgueil, surtout face aux étrangers.
  
Hard water springs, ''ur gordin'', ''ur gogor'', were not highly appreciated. Any water that had not spent sufficient time underground also fell into that category. The mostly highly valued springs were those were the water came out at a constant temperature: cool in summer and not cold in winter.
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Par contre, les sources d’ « eau dure », ''ur gordin'', ''ur gogor'' n’étaient pas estimées. On rangeait dans cette catégorie les eaux qui n’avaient pas suffisamment couru sous terre. Les sources préférées étaient celles où l’eau jaillissait à température constante, fraîche en été et non froide en hiver.
  
As will be discussed later, wine was only drunk as a treat on special occasions until the mid 20<sup>th</sup> century. In any event, only men drank wine with ordinary meals. Women and children usually drank water or, occasionally, a little wine watered down with water. Later or, soda water or Gaseosa lemonade would be mixed with the wine.
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Nous verrons plus tard que le vin a été, jusqu’au milieu du siècle actuel, une boisson extraordinaire à caractère festif. Quoi qu’il en soit, dans les repas ordinaires le vin était réservé aux hommes. Les femmes et les enfants buvaient habituellement de l’eau ou, parfois, un peu de vin dilué dans de l’eau. Plus tardivement, l’eau de seltz ou la ''gaseosa'', également appelée ''limonada'' a fait son apparition pour la mélanger au vin.
  
Here are two very widespread of the many popular beliefs about drinking water: It is unhealthy to drink chilled water when you are stifled or sweating; drinking water after eating fruit such as cherries or plums causes diarrhoea.  
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Parmi les prescriptions populaires sur l’ingestion d’eau, nous en citerons deux très répandues : il n’est pas sain de boire d’eau fraîche en étant en sueur ou haletant ; boire de l’eau après avoir mangé des fruits comme des cerises ou des prunes provoque de la diarrhée.
  
It was very common for a long time to say “Jesus!” before drinking water. That was mainly said when drinking between meals.  
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Une pratique autrefois très fréquente consistait à dire « Jesus! » avant de boire de l’eau. Ceci se disait surtout quand on buvait entre les repas.  
  
== Wine. Ardoa ==
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== Le vin. Ardoa ==
  
=== Consumption ===
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=== Consommation ===
  
Wine has been and continues to be the most usual alcoholic beverage drunk both at home and in publish establishments, and outstrips any other.
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Le vin a été et reste la boisson alcoolique la plus consommée, tant à la maison que dans les établissements publics, bien au-dessus de toute autre.
  
As is well known, there are three types of table wine, which are red, white and claret. Consumption is greatest of the first, with the second usually drunk as an aperitif or served with fish as it what people crave in that case.  
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Comme chacun sait, il existe trois variétés principales de vin de table, qui sont le rouge, le blanc et le rosé, le premier étant le plus consommé et le deuxième réservé à l’heure de l’apéritif ou au poisson du repas en fonction des préférences.
  
Depending on the region in question, there are usually preferences to drink different types of wine as regards its alcohol content, taste, acidity, and other specific characteristics that the drinkers know how to appreciate. Nevertheless, a change in tastes has been seen in recent decades: from full-bodied wines with a high alcohol content (15-16º) to lighter ones that are smooth on the palate and with lower alcohol contents (12-13º). This is just a general overview of consumption and does not enter into the details that the great wine tasters could provide regarding whether one or another goes best with different dishes.
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Selon la région dont il s’agit, il existe des préférences de consommation pour un certain type de vin qui se maintiennent en termes de graduation, saveur, acidité et autres caractéristiques particulières que les buveurs savent apprécier. Mais quoi qu’il en soit, au cours des dernières décennies une modification des goûts a été constaté : les vins puissants et fortement titrés (15-16 degrés) ont laissé place aux vins plus légers et doux au palais qui contiennent moins d’alcool (12-13 degrés). Nous parlons ici de la consommation générale, sans entrer dans les détails que peuvent apporter les grands dégustateurs en termes de vin à boire en fonction des plats du repas.
  
== Txakolina. Txakoli wine ==
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== Txakolina. Le chacoli ==
  
Compared to table wine, Txakoli wine has medium alcohol content and great acidity.
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Par comparaison avec le vin de table courant, le txakoli est à titre alcoolique moyen et plus acide.
  
These two properties are mainly due to the climate characteristics of the regions where the vines used to make this wine are grown, where there is less sunlight and more humidity.
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Il doit ces deux propriétés principalement aux caractéristiques climatiques des régions où se trouvent les vignes pour son élaboration, à ensoleillement moindre et plus haut degré d’humidité.
  
Around 100 or 200 years ago, when Txakoli was made in many more locations than today, it was mainly drunk at home. Nowadays, it is nearly exclusively drunk as an aperitif at bars and at gastronomic societies.
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Il y a cent ou deux cent ans, quand le txakoli était élaboré dans beaucoup plus de villages qu’aujourd’hui, sa consommation était domestique. De nos jours, il se boit presque exclusivement en apéritif dans les bars et les sociétés gastronomiques.
  
At the farmsteads, no wine was bought as everyday supplies while the Txakoli was available.
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Dans les fermes, tant que durait le txakoli on n’achetait pas de vin pour la consommation ordinaire.
  
There were farmsteads in some locations which sold part of their wine production, but at the homestead itself, in the same way as a cider house. They were called ''txakoliña''. This practice still continues at several farmsteads.
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Dans certaines localités, il existait des fermes qui réservait une partie de la récolte pour la vente, mais dans la ferme même, à l’instar de cidreries. Ces lieux étaient appelés ''txakoliña''. Il existe encore des fermes qui maintiennent cette pratique.
  
Those establishments did not open all at the same time in the same village, but one after another as the wine ran out. Each one of them remained opened for around two weeks, with the first opening its doors on around St. Joseph’s Day, in spring.
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Ces établissements n’ouvraient pas leurs portes en même temps dans le même village, mais l’un après l’autre au fur et à mesure que les réserves de chacun s’épuisaient. Chacun d’eux restait ouvert environ quinze jours en partant de la Saint-Joseph, au printemps.
  
A bay branch was placed on the farmstead’s gate or on a post in front of it to show that the ''txakolin'' was open. A large table with long benches for the drinkers to sit on was set up in the porch.
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Pour faire savoir que le ''txakolin'' était ouvert, ils plaçaient une branche de laurier sur la porte de la ferme ou sur un poteau fiché devant elle, et installaient à l’entrée une longue table flanquée de bancs pour que les buveurs puissent s’assoir.
  
== Sagardoa. Cider ==
+
== Sagardoa. Le cidre ==
  
Cider is a refreshing drink with a low alcohol content, which is produced by fermenting apple juice. It is best drunk chilled but not cold.
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Le cidre est une boisson rafraîchissante, légèrement alcoolique, issue de la fermentation du jus de pomme. Il se boit à température fraîche et non pas froide.
  
In the same way as with Txakoli wine, the majority of farmhouses that used to make cider did so for their own consumption. However, each village would have one or more farmsteads, known as cider houses, ''sagardotegia'', that would open their doors to the local residents who wanted to try the cider, along with a stew or meal cooked by the ''etxekoandre'' (farmer’s wife).  
+
Comme c’était le cas du txakoli, la plupart des fermes qui élaboraient autrefois du cidre le destinaient à la consommation familiale, mais il existait dans chaque village une ou plusieurs qui, sous le nom de cidrerie, ''sagardotegia'', ouvraient leurs portes aux voisins désireux de le déguster, accompagné d’un plat ou d’un repas que préparait l’''etxekoandre''.
  
During the first third of the 20<sup>th</sup> century, the cider houses were famous and kept the art of ''bersolarismo'' (traditional improvised poetry telling) alive to a great extent. People could also play skittles at most of the cider houses.
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Tout le long du premier tiers de ce siècle les cidreries où a été conservée, dans une grande mesure, le goût pour le bersolarismo, étaient réputées. Très souvent aussi on pouvait y jouer aux quilles.
  
Cider was mainly drunk in the northern part of the Basque Country, including all the valleys of Bizkaia, Gipuzkoa and Iparralde, and the northern part of Álava and the northwest of Navarra.
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La consommation de cidre était principalement limitée à la partie nord du pays, soit la totalité des vallées de Bizkaia, Gipuzkoa et Iparralde, la partie nord de l’Álava et le nord-ouest de la Navarre.
  
== Spirits ==
+
== Liqueurs ==
  
Up until around fifty years ago, spirits were drunk in two very different ways. One was to drink them to help digest a large and calorie-rich meal, which usually occurred at a handful of celebrations a year, and therefore it was very unusual to drink spirits after eating. The other was as a tonic in the morning prior setting off to start work in the fields.
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Jusqu’à il y a une cinquantaine d’année, la consommation de liqueurs se faisait selon deux modalités bien différenciées ; l'une consistait à boire un petit verre pour faciliter la digestion après un repas copieux et riche en calories. Comme ceci ne survenait qu'à quelques rares occasions au cours de l'année, nous pouvons dire qu'il s'agissait là d'une consommation sporadique ; et l'autre comme tonifiant corporel à l’aube, avant de commencer les travaux des champs.
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L’eau

Jusqu’au milieu de ce siècle, l’eau de la fontaine, iturriko ura, était la boisson la plus communément consommée dans la vie quotidienne de la famille. On faisait en sorte que cette eau soit « fraîche », c’est-à-dire récemment rapportée de la source ou de la fontaine.

Avant l’installation de l’eau courante dans les maisons, ce transport d’eau pour le déjeuner ou le dîner était en général confié aux enfants et aux jeunes de la famille qui, équipés de récipients, se rendaient à une source proche ou à la fontaine du village. Ces endroits étaient donc des lieux de rencontre quotidiens.

Pendant le repas, tous buvaient du même pichet, pitxarra, yarroa, ou de la gargoulette, potixe, dans lequel avait été apportée l’eau de la fontaine.

D’autres récipients utilisés pour le transport d’eau étaient la herrada (Carranza-B et Monreal-N), la ferreta et le cántaro, pegarra (Iparralde)(cruche) ou la caldera et la cantina. Dans certains villages, comme Zeanuri (B), ils ressentaient une certaine appréhension face aux récipients borgnes comme la gargoulette.

À Mélida (N), le système de transport habituel quand les hommes partaient à la Bardena était la gargoulette, rallo, remplie d’eau. Ils emportaient aussi, quand ils partaient pour longtemps, des amphores de terre remplies d’eau avec du vinaigre et du sucre.

L’appréciation ressentie pour l’eau de certaines sources locales est une constante dans les estimations populaires d’antan. Qu’elles soient « de hierro », urgorri ou metalure (ferrugineuses) ou calcaires, hatxure, ces eaux constituaient un motif d’orgueil, surtout face aux étrangers.

Par contre, les sources d’ « eau dure », ur gordin, ur gogor n’étaient pas estimées. On rangeait dans cette catégorie les eaux qui n’avaient pas suffisamment couru sous terre. Les sources préférées étaient celles où l’eau jaillissait à température constante, fraîche en été et non froide en hiver.

Nous verrons plus tard que le vin a été, jusqu’au milieu du siècle actuel, une boisson extraordinaire à caractère festif. Quoi qu’il en soit, dans les repas ordinaires le vin était réservé aux hommes. Les femmes et les enfants buvaient habituellement de l’eau ou, parfois, un peu de vin dilué dans de l’eau. Plus tardivement, l’eau de seltz ou la gaseosa, également appelée limonada a fait son apparition pour la mélanger au vin.

Parmi les prescriptions populaires sur l’ingestion d’eau, nous en citerons deux très répandues : il n’est pas sain de boire d’eau fraîche en étant en sueur ou haletant ; boire de l’eau après avoir mangé des fruits comme des cerises ou des prunes provoque de la diarrhée.

Une pratique autrefois très fréquente consistait à dire « Jesus! » avant de boire de l’eau. Ceci se disait surtout quand on buvait entre les repas.

Le vin. Ardoa

Consommation

Le vin a été et reste la boisson alcoolique la plus consommée, tant à la maison que dans les établissements publics, bien au-dessus de toute autre.

Comme chacun sait, il existe trois variétés principales de vin de table, qui sont le rouge, le blanc et le rosé, le premier étant le plus consommé et le deuxième réservé à l’heure de l’apéritif ou au poisson du repas en fonction des préférences.

Selon la région dont il s’agit, il existe des préférences de consommation pour un certain type de vin qui se maintiennent en termes de graduation, saveur, acidité et autres caractéristiques particulières que les buveurs savent apprécier. Mais quoi qu’il en soit, au cours des dernières décennies une modification des goûts a été constaté : les vins puissants et fortement titrés (15-16 degrés) ont laissé place aux vins plus légers et doux au palais qui contiennent moins d’alcool (12-13 degrés). Nous parlons ici de la consommation générale, sans entrer dans les détails que peuvent apporter les grands dégustateurs en termes de vin à boire en fonction des plats du repas.

Txakolina. Le chacoli

Par comparaison avec le vin de table courant, le txakoli est à titre alcoolique moyen et plus acide.

Il doit ces deux propriétés principalement aux caractéristiques climatiques des régions où se trouvent les vignes pour son élaboration, à ensoleillement moindre et plus haut degré d’humidité.

Il y a cent ou deux cent ans, quand le txakoli était élaboré dans beaucoup plus de villages qu’aujourd’hui, sa consommation était domestique. De nos jours, il se boit presque exclusivement en apéritif dans les bars et les sociétés gastronomiques.

Dans les fermes, tant que durait le txakoli on n’achetait pas de vin pour la consommation ordinaire.

Dans certaines localités, il existait des fermes qui réservait une partie de la récolte pour la vente, mais dans la ferme même, à l’instar de cidreries. Ces lieux étaient appelés txakoliña. Il existe encore des fermes qui maintiennent cette pratique.

Ces établissements n’ouvraient pas leurs portes en même temps dans le même village, mais l’un après l’autre au fur et à mesure que les réserves de chacun s’épuisaient. Chacun d’eux restait ouvert environ quinze jours en partant de la Saint-Joseph, au printemps.

Pour faire savoir que le txakolin était ouvert, ils plaçaient une branche de laurier sur la porte de la ferme ou sur un poteau fiché devant elle, et installaient à l’entrée une longue table flanquée de bancs pour que les buveurs puissent s’assoir.

Sagardoa. Le cidre

Le cidre est une boisson rafraîchissante, légèrement alcoolique, issue de la fermentation du jus de pomme. Il se boit à température fraîche et non pas froide.

Comme c’était le cas du txakoli, la plupart des fermes qui élaboraient autrefois du cidre le destinaient à la consommation familiale, mais il existait dans chaque village une ou plusieurs qui, sous le nom de cidrerie, sagardotegia, ouvraient leurs portes aux voisins désireux de le déguster, accompagné d’un plat ou d’un repas que préparait l’etxekoandre.

Tout le long du premier tiers de ce siècle les cidreries où a été conservée, dans une grande mesure, le goût pour le bersolarismo, étaient réputées. Très souvent aussi on pouvait y jouer aux quilles.

La consommation de cidre était principalement limitée à la partie nord du pays, soit la totalité des vallées de Bizkaia, Gipuzkoa et Iparralde, la partie nord de l’Álava et le nord-ouest de la Navarre.

Liqueurs

Jusqu’à il y a une cinquantaine d’année, la consommation de liqueurs se faisait selon deux modalités bien différenciées ; l'une consistait à boire un petit verre pour faciliter la digestion après un repas copieux et riche en calories. Comme ceci ne survenait qu'à quelques rares occasions au cours de l'année, nous pouvons dire qu'il s'agissait là d'une consommation sporadique ; et l'autre comme tonifiant corporel à l’aube, avant de commencer les travaux des champs.