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En ocasiones los pastores también han aprovechado las posibilidades que les ofrecía el medio en el que se desenvolvían para cazar y así obtener un complemento a su alimentación.
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Le mot ''alimaña'' (déprédateur, nuisible) vient du latin ''animalia'', le pluriel d'animal. Il est certainement paradoxal que ce terme ait l'acception populaire d'animal nuisible pour le bétail, alors que dans certaines langues romanes la racine latine a évolué vers des noms avec lesquels sont désignés des animaux domestiques.
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Antan, il n'était pas habituel que les bergers chassent et ils avaient souvent des problèmes pour se défaire des déprédateurs qui provoquaient des pertes dans le troupeau. C'est ce qui a été constaté à Allo (N), où ils ne se souviennent pas qu'ils aillent les chasser ; et s'ils apparaissaient ils ne pouvaient pas faire grand chose, car ils n'avaient d'autre arme que leur houlette.
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Ceux d'Urkabustaiz (A) signalent que les armes du berger étaient le couteau, le bâton et un chien obéissant. Ils ne portaient jamais de fusil.
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Dans les cas où les bergers portaient des armes, ils le faisaient plus pour se défendre de l'attaque des déprédateurs que par amour de la chasse.
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Autrefois, ceux de la Sierra de Izarraitz (G) portaient dans certains cas un fusil à un canon se chargeant par la bouche.
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À Eugi (N), ils signalent qu'en général il n'y avait pas d'armes dans les maisons, sauf dans celles des chasseurs. Mais au domicile de l'un des informateurs il y avait un pistolet pour se protéger des loups.
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Un berger de Roncal (N) signale que généralement ils n'avaient pas d'armes mais il se souvient qu'au début du XXe siècle certains portaient un revolver dans le sac, mais selon lui c'était pour dire qu'ils en portaient un et pour s'exercer au tir. Le berger ne pouvait pas avoir de fusil car il lui était interdit de chasser.
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À Ayala (A), quand le loup rôdait, certains portaient un fusil à l'épaule, mais c'était de toute façon exceptionnel.
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Les bergers de la Sierra de Aramotz (Belatxikieta-B) n'ont pas utilisé de fusil jusqu'aux années soixante, mais par la suite il a commencé à faire son apparition. Par contre, certains bergers de la Sierra de Anboto (B) se souviennent d'en avoir porté un en montagne.
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Les bergers propriétaires de la Sierra de Badaia (A) étaient armés, mais cachaient le fusil dans la montagne. Aux époques où les renards menaçaient les agneaux ou les chevreaux, ils étaient accompagnés d'un chasseur du village. Au début du XXe siècle, quand le loup rôdait, on montait du village avec le fusil.
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Parfois, les bergers ont aussi tiré parti des possibilités que leur offrait le milieu où ils évoluaient pour chasser et ainsi obtenir un complément pour leur alimentation.
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Dans les Bardenas (N), en général, ils n'étaient pas chasseurs. Ils ont capturé des lapins à une époque où il semblerait qu'il y ait eu une surabondance de ces animaux, car, selon un informateur, ils « allaient mourir dans les parcs ». Ils utilisaient pour cela deux méthodes : les pièges et les frapper avec un bâton quand ils se trouvaient « en la cama » (au lit), autrement dit au gîte. Pour y parvenir, il fallait s'approcher très silencieusement. Ils chassaient aussi les renards, car ils s'attaquent aux agneaux nouveau-nés, mais ils ne capturaient jamais de perdrix ou d'oiseaux, sauf occasionnellement s'ils n'avaient rien d'autre à manger.
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À Izarraitz, ils ne chassaient pas, sauf rarement un lièvre ou deux, un chat sauvage, ''basakatua'' et quelque oiseau.
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Bien que les bergers aient exercé une rare activité cynégétique, leurs relations avec les chasseurs n'étaient pas en général des plus cordiales. Les intérêts des uns et des autres ne se rencontraient que pour la chasse des nuisibles, les premiers par besoin et les autres pour se divertir. On dit dans la Sierra de Codés (N) qu'autrefois seuls allaient en montagne les bergers et les chasseurs et même si les premiers pouvaient aimer la chasse ils détestaient certaines méthodes qui pouvaient leur nuire. Ils n'aimaient pas les lacets pour sangliers où pouvaient se prendre les brebis, ni les pièges où leurs chiens pouvaient parfois être attrapés.
  
En las Bardenas (N) por lo general no fueron cazadores. Capturaron conejos en un tiempo en el que al parecer hubo una plaga de estos animales, ya que según un informante «iban a morir a los corrales». Utilizaban para ello dos métodos: trampas o cepos y golpearlos con un palo cuando se encontraban «en la cama», es decir, en su guarida. Para tener éxito necesitaban acercarse con sigilo. También han cazado zorros ya que suelen atacar a los corderos recién nacidos; sin embargo, nunca han capturado perdices o pájaros, salvo en alguna ocasión en que no tenían qué comer.
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Les principaux problèmes entre eux surgissent quand les chasseurs utilisent des chiens car souvent ils causent des préjudices aux troupeaux, le plus souvent parce qu'ils effraient les brebis et occasionnellement parce qu'ils provoquent la mort de l'une d'elles (Carranza-B).
  
En Izarraitz no acostumbraba a cazar y cuando lo hacía capturaba alguna liebre que otra, también algún gato montés, ''basakatua'', y algún pájaro.
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En ce qui concerne les méthodes traditionnelles pour capturer les déprédateurs, Caro Baroja note que « certains procédés rudimentaires de chasse dans le nord de l'Espagne sont étroitement liés au régime pastoral [...] même si, incontestablement, d'un point de vue culturel, ils doivent être considérés comme antérieurs à lui et couvrent une aire bien plus large. L'une d'elles est la méthode de la battue au cours de laquelle les gens font un grand vacarme là où il existe des déprédateurs qu'il convient socialement d'éliminer, parce qu'ils sont une menace constante pour le bétail. L'autre, beaucoup plus curieuse, est le système de chasse avec des pièges. Parfois les deux méthodes sont combinées »<ref>Julio CARO BAROJA. ''Los pueblos del Norte. ''San Sebastián : 1977, p. 188.</ref>.
  
Aunque los pastores hayan realizado una limitada actividad cinegética sus relaciones con los cazadores no han solido ser precisamente cordiales. Unos y otros sólo han visto confluir sus intereses en la caza de alimañas, los primeros por necesidad y los segundos por diversión.
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Dans certaines montagnes, il existe encore des pièges à loup, autrement dit des espaces entre deux murs qui se rejoignent afin d'acculer les loups dans une profonde fosse. Cette disposition facilitait le succès des battues quand on savait qu'un loup rôdait dans la montagne. Là où il n'y avait pas de piège à loup, la chasse était moins sûre. Malgré tout, au moyen de la battue d'un groupe aidé par des chiens, ils essayaient d'effrayer les nuisibles et de les forcer à fuir vers une gorge où d'autres chasseurs les attendaient armés de fusils.<ref>José Miguel de BARANDIARAN. «Aspectos sociográficos de la población del Pirineo Vasco» in ''Eusko-Jakintza'', VII (1953-1957) p. 19.</ref>.
  
Se dice en la Sierra de Codés (N) que antaño los únicos que subían a los altos eran los pastores y los cazadores y aunque los primeros también eran aficionados a la caza detestaban ciertos métodos que llegaban a perjudicarles. No eran amigos de los lazos para el jabalí donde ocasionalmente quedaban atrapadas ovejas ni de los cepos en los que alguna vez caían prisioneros sus perros.
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Beaucoup plus précaires étaient les procédés d´effrayer les déprédateurs à l'aide de feu ou en faisant un gros vacarme. D'autres ressources comme le poison ont eu par contre des effets dévastateurs.
  
Los mayores problemas entre ellos surgen cuando los cazadores emplean perros en su actividad ya que a menudo ocasionan perjuicios en los rebaños, la mayoría de las veces porque asustan a las ovejas y ocasionalmente porque causan la muerte de alguna (Carranza-B).
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== La capture du loup ==
  
En cuanto a las formas tradicionales para capturar las alimañas Caro Baroja recoge que «algunos procedimientos rudimentarios de caza en el norte de España están relacionados estrechamente con el régimen pastoril [...] aunque sin duda, desde un punto de vista cultural, deben ser considerados como anteriores a aquél y se hallan en un área mucho mayor. Uno de ellos es el de la caza al ojeo armando la gente grandes estrépitos en la zona en que hay alimañas, que socialmente conviene aniquilar, porque son amenaza constante para los ganados. El otro, mucho más curioso, es el sistema de caza con trampas. A veces se combinan ambos»<ref>Julio CARO BAROJA. ''Los pueblos del Norte. ''San Sebastián, 1977, p. 188.</ref>.
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Le loup a été le principal déprédateur de nos montagnes au cours des siècles passés et le concurrent le plus tenace du berger dans cet habitat.
  
En determinadas montañas existen todavía loberas, es decir, terrenos enmarcados por dos costados con sendas paredes que convergen hacia una fosa profunda. Esta disposición facilitaba el resultado de la caza de ojeo cuando se sabía que algún lobo andaba por la montaña. Donde no había lobera la caza era menos segura. Aun así mediante una batida combinada de un grupo, auxiliado por perros, se procuraba espantar a las fieras obligándolas a huir hacia un desfiladero donde otros cazadores las aguardaban armados con escopetas<ref>José Miguel de BARANDIARAN. «Aspectos sociográficos de la población del Pirineo Vasco» in ''Eusko-Jakintza'', VII (1953-1957) p. 19.</ref>.
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Une des principales raisons pour lesquelles il était haï est pour son habitude de tuer plus d'animaux que ceux qu'il mange, ce qui provoque de grandes pertes dans les troupeaux (Urkabustaiz-A). Ajoutons à cela que les brebis prennent peur et se précipitent des falaises quand il rôde aux alentours.
  
Mucho más precarios han sido los procedimientos de asustar a los depredadores mediante el empleo de fuego o realizando fuertes ruidos. Otros recursos como el veneno han tenido por el contrario efectos devastadores.
 
  
La presencia de estos animales ha dado lugar a numerosos topónimos como los que a continuación se recogen a modo de ejemplo, todos ellos constatados en poblaciones alavesas: Pieza del Lobo (Lagrán), Portillo del Lobo (Montes de Vitoria), Cueva del Lobo y Ventana del Lobo (Apellániz), Paso de los Lobos y Loma de las Raposeras (Bujanda), Raposera (Lagrán y Markinez), Cueva del Raposo (Santa Cruz de Campezo) y Peña del Raposo (Alda)<ref>Los datos referentes a la montaña alavesa han sido tomados de Gerardo LÓPEZ DE GUEREÑU. «La caza en la montaña alavesa» in ''Munibe'', IX (1957) pp. 226-227, 240-250.</ref>.
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Apartados:
 
=== [[La_captura_del_lobo|La captura del lobo]] ===
 
=== [[Las_loberas|Las loberas]] ===
 
=== [[La_caza_del_zorro|La caza del zorro]] ===
 
=== [[Perros_asilvestrados|Perros asilvestrados]] ===
 
=== [[Depredadores_menores|Depredadores menores]] ===
 
=== [[El_oso|El oso]] ===
 
=== [[Contratacion_de_alimañeros|Contratación de alimañeros]] ===
 
=== [[Recompensa_por_los_animales_capturados|Recompensa por los animales capturados]] ===
 
=== [[Apendice_Descripcion_de_algunas_loberas|Apéndice: Descripción de algunas loberas]] ===
 
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Le mot alimaña (déprédateur, nuisible) vient du latin animalia, le pluriel d'animal. Il est certainement paradoxal que ce terme ait l'acception populaire d'animal nuisible pour le bétail, alors que dans certaines langues romanes la racine latine a évolué vers des noms avec lesquels sont désignés des animaux domestiques.

Antan, il n'était pas habituel que les bergers chassent et ils avaient souvent des problèmes pour se défaire des déprédateurs qui provoquaient des pertes dans le troupeau. C'est ce qui a été constaté à Allo (N), où ils ne se souviennent pas qu'ils aillent les chasser ; et s'ils apparaissaient ils ne pouvaient pas faire grand chose, car ils n'avaient d'autre arme que leur houlette.

Ceux d'Urkabustaiz (A) signalent que les armes du berger étaient le couteau, le bâton et un chien obéissant. Ils ne portaient jamais de fusil.

Dans les cas où les bergers portaient des armes, ils le faisaient plus pour se défendre de l'attaque des déprédateurs que par amour de la chasse.

Autrefois, ceux de la Sierra de Izarraitz (G) portaient dans certains cas un fusil à un canon se chargeant par la bouche.

À Eugi (N), ils signalent qu'en général il n'y avait pas d'armes dans les maisons, sauf dans celles des chasseurs. Mais au domicile de l'un des informateurs il y avait un pistolet pour se protéger des loups.

Un berger de Roncal (N) signale que généralement ils n'avaient pas d'armes mais il se souvient qu'au début du XXe siècle certains portaient un revolver dans le sac, mais selon lui c'était pour dire qu'ils en portaient un et pour s'exercer au tir. Le berger ne pouvait pas avoir de fusil car il lui était interdit de chasser.

À Ayala (A), quand le loup rôdait, certains portaient un fusil à l'épaule, mais c'était de toute façon exceptionnel.

Les bergers de la Sierra de Aramotz (Belatxikieta-B) n'ont pas utilisé de fusil jusqu'aux années soixante, mais par la suite il a commencé à faire son apparition. Par contre, certains bergers de la Sierra de Anboto (B) se souviennent d'en avoir porté un en montagne.

Les bergers propriétaires de la Sierra de Badaia (A) étaient armés, mais cachaient le fusil dans la montagne. Aux époques où les renards menaçaient les agneaux ou les chevreaux, ils étaient accompagnés d'un chasseur du village. Au début du XXe siècle, quand le loup rôdait, on montait du village avec le fusil.

Parfois, les bergers ont aussi tiré parti des possibilités que leur offrait le milieu où ils évoluaient pour chasser et ainsi obtenir un complément pour leur alimentation.

Dans les Bardenas (N), en général, ils n'étaient pas chasseurs. Ils ont capturé des lapins à une époque où il semblerait qu'il y ait eu une surabondance de ces animaux, car, selon un informateur, ils « allaient mourir dans les parcs ». Ils utilisaient pour cela deux méthodes : les pièges et les frapper avec un bâton quand ils se trouvaient « en la cama » (au lit), autrement dit au gîte. Pour y parvenir, il fallait s'approcher très silencieusement. Ils chassaient aussi les renards, car ils s'attaquent aux agneaux nouveau-nés, mais ils ne capturaient jamais de perdrix ou d'oiseaux, sauf occasionnellement s'ils n'avaient rien d'autre à manger.

À Izarraitz, ils ne chassaient pas, sauf rarement un lièvre ou deux, un chat sauvage, basakatua et quelque oiseau.

Bien que les bergers aient exercé une rare activité cynégétique, leurs relations avec les chasseurs n'étaient pas en général des plus cordiales. Les intérêts des uns et des autres ne se rencontraient que pour la chasse des nuisibles, les premiers par besoin et les autres pour se divertir. On dit dans la Sierra de Codés (N) qu'autrefois seuls allaient en montagne les bergers et les chasseurs et même si les premiers pouvaient aimer la chasse ils détestaient certaines méthodes qui pouvaient leur nuire. Ils n'aimaient pas les lacets pour sangliers où pouvaient se prendre les brebis, ni les pièges où leurs chiens pouvaient parfois être attrapés.

Les principaux problèmes entre eux surgissent quand les chasseurs utilisent des chiens car souvent ils causent des préjudices aux troupeaux, le plus souvent parce qu'ils effraient les brebis et occasionnellement parce qu'ils provoquent la mort de l'une d'elles (Carranza-B).

En ce qui concerne les méthodes traditionnelles pour capturer les déprédateurs, Caro Baroja note que « certains procédés rudimentaires de chasse dans le nord de l'Espagne sont étroitement liés au régime pastoral [...] même si, incontestablement, d'un point de vue culturel, ils doivent être considérés comme antérieurs à lui et couvrent une aire bien plus large. L'une d'elles est la méthode de la battue au cours de laquelle les gens font un grand vacarme là où il existe des déprédateurs qu'il convient socialement d'éliminer, parce qu'ils sont une menace constante pour le bétail. L'autre, beaucoup plus curieuse, est le système de chasse avec des pièges. Parfois les deux méthodes sont combinées »[1].

Dans certaines montagnes, il existe encore des pièges à loup, autrement dit des espaces entre deux murs qui se rejoignent afin d'acculer les loups dans une profonde fosse. Cette disposition facilitait le succès des battues quand on savait qu'un loup rôdait dans la montagne. Là où il n'y avait pas de piège à loup, la chasse était moins sûre. Malgré tout, au moyen de la battue d'un groupe aidé par des chiens, ils essayaient d'effrayer les nuisibles et de les forcer à fuir vers une gorge où d'autres chasseurs les attendaient armés de fusils.[2].

Beaucoup plus précaires étaient les procédés d´effrayer les déprédateurs à l'aide de feu ou en faisant un gros vacarme. D'autres ressources comme le poison ont eu par contre des effets dévastateurs.

La capture du loup

Le loup a été le principal déprédateur de nos montagnes au cours des siècles passés et le concurrent le plus tenace du berger dans cet habitat.

Une des principales raisons pour lesquelles il était haï est pour son habitude de tuer plus d'animaux que ceux qu'il mange, ce qui provoque de grandes pertes dans les troupeaux (Urkabustaiz-A). Ajoutons à cela que les brebis prennent peur et se précipitent des falaises quand il rôde aux alentours.


  1. Julio CARO BAROJA. Los pueblos del Norte. San Sebastián : 1977, p. 188.
  2. José Miguel de BARANDIARAN. «Aspectos sociográficos de la población del Pirineo Vasco» in Eusko-Jakintza, VII (1953-1957) p. 19.