Diferencia entre revisiones de «LA FABRICACION DEL QUESO. GAZTAGINTZA/fr»

De Atlas Etnográfico de Vasconia
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Cuando realizaban la trashumancia hacían los quesos en aquellos lugares donde es taban asentados. En muchas localidades diariamente se acarreaba la leche desde la montaña donde estuviera el pastor con el rebaño hasta el caserío para que otros miembros de su familia fabricaran el queso en casa con utensilios y procedimientos parecidos a los de la cabaña del pastor; en ocasiones los enseres utilizados allí eran más modernos.
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De façon générale, il a été constaté qu'autrefois les bergers élaboraient, et dans une bonne mesure continuent à élaborer, du fromage au pâturage d'été, dans leurs cabanes de montagne. Les méthodes utilisées dans sa fabrication étaient similaires partout.
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Lors de la transhumance, ils faisaient le fromage là où ils s'installaient. Dans de nombreux endroits, le lait était quotidiennement descendu de la montagne où se trouvait le berger avec le troupeau jusqu'à la ferme pour que les autres membres de sa famille fabriquent le fromage à la maison avec des ustensiles et des procédés semblables à ceux de la cabane du berger ; mais parfois les moyens utilisés là étaient plus modernes.
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Le fromage le plus commun était élaboré avec du lait de brebis, mais il a été recueilli, surtout en Álava, que quelquefois la coutume était d'utiliser du lait de chèvre. Dans les maisons, du fromage de vache était élaboré aux époques d'excédents de production pour la consommation domestique et la vente locale, avant que ne se généralise la vente du lait aux centrales laitières.
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En début de saison, il faut plus de lait pour fabriquer la même quantité de fromage de brebis que plus tard, car, au fil du temps, le lait devient plus épais et riche en matière grasse. Ainsi, à Triano (B), Ernio (G) et Aldatz et Larraun (N), les informateurs signalent qu'au début il faut environ six litres de lait de brebis pour élaborer un kilo de fromage. Dans la zone de l'Oiz et d'Orozko-Gorbea (B), ils indiquent que cinq litres sont nécessaires pour obtenir une pièce d'un kilo et que plus tard quatre litres suffisent ; à Nabarniz (B) avec deux litres, ils élaborent une pièce qui pèse un peu plus d'une livre.
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Au Gipuzkoa, lors des 90 premiers jours de production, avec sept litres de lait on obtenait un kilo de fromage bien fait et il n'en fallait que quatre pour obtenir également un kilo les jours restants de production, qui duraient quelque 90 autres jours<ref>Ignacio GALLASTEGUI. «Quesos de oveja» in ''Munibe'', I (1951) pp. 155-157. Selon cette communication, la Députation de Gipuzkoa disposait en 1951 de l'École de Laiterie de Fraisoro pour faire connaître la technique d'élaboration des fromages. L'auteur défendait un enseignement ambulant, comme celui qui, des années auparavant, avait été testé à Oñati, à destination des bergers et des éleveurs des alentours, car il se lamentait des défauts de fabrication alors que la matière première était si bonne. Cf. aussi, du même auteur : «Industrias derivadas de la leche» in ''Conferencias de la Semana Alavesa Agro-Pecuaria''. Vitoria : 1923, pp. 3-28.</ref>.
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De la bouche des bergers d'Oñati (G), le P. Lizarralde a recueilli dans les années vingt que pour qu'un fromage soit bon les conditions suivantes devaient être remplies : ne pas sonner creux, ne pas suer et ne pas s'ouvrir. Celui qui avait une croûte fine et un intérieur onctueux était bon ; mais si en le coupant il s'effritait, il était mauvais car ensuite il allait être gagné par les vers.
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Au début du XXe siècle, on disait que pour qu'une brebis soit une bonne laitière il fallait lui procurer de l'herbe foncée ; mais pour lui faire donner du lait épais et gras elle devait manger de l'herbe de pré. On pensait, comme c'est aussi le cas aujourd'hui, que l'herbe d'un pré ensoleillé valait mieux que celle d'une zone d'ombre. Les fromages faits avec du lait de brebis pâturant en montagne comme à Urbia (N), Aralar (N et G) et Gorbea (A et B) étaient très réputés.
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Autrefois, les fromages élaborés dans les pâturages de montagne étaient conservés dans des grottes, voire même y étaient fabriqués, comme il a été constaté dans quelques-unes de nos enquêtes (Gorbea, Ganekogorta-B, Urbia-G et Zuberoa).
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Dans certaines pâtures de la zone d'Urbia et d'Urbasa, il était traditionnel de fumer intensément le fromage en utilisant en brûlant pour cela du bois du bois d'aulne, de merisier, de bouleau ou similaire ; l'important est que le bois soit humide car il faut de la fumée sans flamme. Avec ce procédé, d'une durée variable, le fromage brunit jusqu'à prendre à la fin une ton rouge-noir.
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== Élaboration du fromage de brebis, ardi-gazta ==
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Dans la Vasconia humide et dans le nord du versant méditerranéen, à proximité de la ligne de division des eaux, la fabrication de fromage de brebis avait lieu dans les cabanes de montagne. Parfois, cette élaboration se produisait à la ferme si le village où vivait la famille du berger était proche de la zone de pâturage car alors il était facile d'y porter le lait issu de la traite ; de même quand le troupeau restait dans les pâturages bas d'hiver. Ces troupeaux se composent de brebis principalement lacha/manech, qui est une race laitière, tandis que sur une grande partie du versant méridional de Vasconia la race prédominante est la rasa, ou d'autres races, pour l'élevage et la vente de viande.
  
Ha sido más común hacer queso con leche de oveja pero también se ha recogido, sobre todo en Álava, la costumbre de elaborarlo con leche de cabra. En las casas se ha fabricado, para el consumo doméstico y venta local, queso con leche de vaca, ''behi-gazta, ''en la época de excedente de producción, con anterioridad a la generalización de la venta de leche a las centrales lecheras<ref>La leche y sus derivados han sido también tratados en otro tomo anterior de esta colección'': La Alimentación Doméstica en Vasconia. Atlas Etnográfico de Vasconia. ''Bilbao, 1990, pp. 195-222.</ref>.
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== Marché du fromage ==
  
Al principio de la temporada se necesita más leche para fabricar la misma cantidad de queso de oveja que avanzada aquélla, debido a que, con el paso del tiempo, la leche se va haciendo más espesa y grasienta. Así en Triano (B), Ernio (G) y Aldatz y Larraun (N) señalan que al principio se necesitan unos seis litros de leche de oveja para elaborar un kilogramo de queso. En la zona del Oiz y en Orozko-Gorbea (B) anotan que al principio hacen falta cinco litros para obtener una pieza de kilo y más tarde, cuatro litros; en Nabarniz (B) con dos litros elaboran una pieza que pesa algo más de una libra.
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Traditionnellement les fromages frais étaient vendus sur les marchés locaux les plus proches du lieu de leur fabrication, ou livrés à des commerces, dans les auberges et à des clients habituels. La situation est la même pour les fromages secs, mais ces derniers se vendent aussi à la cabane ou dans les fermes où ils sont élaborés et souvent commandés d'avance. Aujourd'hui, ces coutumes perdurent, même si la tendance est de les vendre sur commande ou aux gens qui viennent les chercher dans les fermes, voire sur les marchés.
  
En Gipuzkoa en los primeros 90 días de producción, con siete litros de leche se obtenía un kilo de queso bien hecho y bastaban sólo cuatro para obtener también un kilo el resto de los días productores, que eran otros 90<ref>Ignacio GALLASTEGUI. «Quesos de oveja» in ''Munibe'', I (1951) pp. 155-157. Según esta comunicación la Diputación de Gipuzkoa disponía en 1951 de la Escuela de Lechería de Fraisoro para difundir la técnica de elaboración de quesos. El autor propugnaba la enseñanza ambulante de quesería, como la que años antes se había ensayado en Oñati, destinada a los pastores y ganaderos de los contornos, pues lamentaba los defectos en la fabricación contando con una materia prima tan buena. Vide también del mismo autor: «Industrias derivadas de la leche» in ''Conferencias de la Semana Alavesa Agro-Pecuaria''. Vitoria, 1923, pp. 3-28.</ref>.
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== Transitions contemporaines ==
  
De los pastores de Oñati (G) recogió el P. Lizarralde en los años veinte que para que un queso fuera bueno debían cumplirse las siguientes condiciones: no sonar a hueco, no resudar y no abrirse. Era bueno el que tenía corteza delgada y miga mantecosa, ''azal meea ta barru ezea, goipetsua; ''malo el que al partir con cuchillo se deshacía, ''mami elkorra, ''y con el tiempo se agusanaba, ''usteldu''<ref>Los datos referentes a esta localidad han sido tomados de José A. de LIZARRALDE. «Establecimientos humanos y zonas pastoriles. Villa de Oñate» in AEF, VII (1927) pp. 95-97.</ref>.
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Une évolution importante qu'a connue la fabrication du fromage est que vers le milieu du XXe siècle s'est généralisée, sur presque tout le territoire de Vasconia l'introduction de la presse pour expulser le petit-lait. En dehors de cette innovation, l'exigence de mesures d'hygiène et la vente de lait aux centrales laitières, parmi d'autres raisons, a entraîné la quasi disparition des ustensiles en bois et leur remplacement progressif par des objets métalliques.
  
En los comienzos del siglo XX se decía que para que una oveja fuera buena productora de leche había que procurarle hierba oscura, ''pranses-belarra; ''pero si lo que se buscaba era que diera leche gorda y grasienta debía comer hierba de prado. Se pensaba, como también hoy día, que era mejor el pasto de zona soleada que el de umbría. Tenían gran consideración los quesos hechos con leche de oveja que pastara en altura<ref>Sobre este punto de la mayor estima de que han gozado los pastos de altura véase también en esta misma obra el capítulo «La subida con el rebaño al monte».</ref> como Urbia (N), Aralar (N y G) y Gorbea (A y B).
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Aujourd'hui, un peu partout la fabrication du fromage s'est repliée sur la consommation familiale et le lait produit est vendu aux grandes fromageries. Il a aussi été constaté de façon générale que si autrefois les fromages étaient salés sur la croûte ou mis en saumure, maintenant on ajoute du sel au lait dès le début, au moment d’effectuer le brassage.
  
En tiempos pasados los quesos elaborados en las majadas pastoriles se conservaban en cuevas o incluso se fabricaban en ellas tal y como se ha constatado en algunas de nuestras encuestas (Gorbea, Ganekogorta-B, Urbia-G y Zuberoa)<ref>En la sierra alavesa de Elgea-Urkilla existe un lugar con el topónimo Gaztarri, en el que se conserva un orificio tallado en roca viva que en tiempos pasados pudo servir para la elaboración de piezas de queso. Luis del BARRIO. «Noticia de una quesera tallada en roca viva, en el lugar de Gaztarri, en la sierra de ElgeaUrkilla (Araba)» in AEF, XXXIV (1987) pp. 79-82.</ref>.
 
  
En algunas majadas de la zona de Urbia y Urbasa ha habido costumbre de ahumar intensamente el queso y la mejor forma de hacerlo era quemando madera de aliso, cerezo, abedul o similar; lo importante es que la madera sea húmeda ya que se necesita humo sin llama. Mediante este proceso, de duración variada, el queso se amarillea adquiriendo al final un tono rojinegro.
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{{DISPLAYTITLE: FABRICATION DU FROMAGE. GAZTAGINTZA}} {{#bookTitle:Élevage et Pastoralisme au Pays Basque | Ganaderia_y_pastoreo_en_vasconia/fr}}
<div class="subindice">
 
Apartados:
 
=== [[Elaboracion_de_queso_de_oveja_ardi-gazta|Elaboración de queso de oveja, ardi-gazta]] ===
 
=== [[El_mercado_de_los_quesos|El mercado de los quesos]] ===
 
=== [[Elaboracion_de_queso_de_cabra_ahuntz-gazta|Elaboración de queso de cabra, ahuntz-gazta]] ===
 
=== [[Transiciones_contemporaneas2|Transiciones contemporáneas]] ===
 
=== [[Otros_productos_lacteos|Otros productos lácteos]] ===
 
=== [[Apendice_1__La_jornada_del_pastor_de_Ataun-Aralar_(G)_durante_la_fabricacion_del_queso|Apéndice 1: La jornada del pastor de Ataun-Aralar (G) durante la fabricación del queso]] ===
 
=== [[Apendice_2__Metodo_tradicional_de_elaboracion_manual_del_queso_de_montaña|Apéndice 2: Método tradicional de elaboración manual del queso de montaña, ''bortü-gazna'', en Zuberoa]] ===
 
</div>
 
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{{DISPLAYTITLE: XX. LA FABRICACIÓN DEL QUESO. GAZTAGINTZA}} {{#bookTitle:Ganadería y Pastoreo en Vasconia|Ganaderia_y_pastoreo_en_vasconia}}
 
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Revisión actual del 13:33 6 feb 2020

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De façon générale, il a été constaté qu'autrefois les bergers élaboraient, et dans une bonne mesure continuent à élaborer, du fromage au pâturage d'été, dans leurs cabanes de montagne. Les méthodes utilisées dans sa fabrication étaient similaires partout.

Lors de la transhumance, ils faisaient le fromage là où ils s'installaient. Dans de nombreux endroits, le lait était quotidiennement descendu de la montagne où se trouvait le berger avec le troupeau jusqu'à la ferme pour que les autres membres de sa famille fabriquent le fromage à la maison avec des ustensiles et des procédés semblables à ceux de la cabane du berger ; mais parfois les moyens utilisés là étaient plus modernes.

Le fromage le plus commun était élaboré avec du lait de brebis, mais il a été recueilli, surtout en Álava, que quelquefois la coutume était d'utiliser du lait de chèvre. Dans les maisons, du fromage de vache était élaboré aux époques d'excédents de production pour la consommation domestique et la vente locale, avant que ne se généralise la vente du lait aux centrales laitières.

En début de saison, il faut plus de lait pour fabriquer la même quantité de fromage de brebis que plus tard, car, au fil du temps, le lait devient plus épais et riche en matière grasse. Ainsi, à Triano (B), Ernio (G) et Aldatz et Larraun (N), les informateurs signalent qu'au début il faut environ six litres de lait de brebis pour élaborer un kilo de fromage. Dans la zone de l'Oiz et d'Orozko-Gorbea (B), ils indiquent que cinq litres sont nécessaires pour obtenir une pièce d'un kilo et que plus tard quatre litres suffisent ; à Nabarniz (B) avec deux litres, ils élaborent une pièce qui pèse un peu plus d'une livre.

Au Gipuzkoa, lors des 90 premiers jours de production, avec sept litres de lait on obtenait un kilo de fromage bien fait et il n'en fallait que quatre pour obtenir également un kilo les jours restants de production, qui duraient quelque 90 autres jours[1].

De la bouche des bergers d'Oñati (G), le P. Lizarralde a recueilli dans les années vingt que pour qu'un fromage soit bon les conditions suivantes devaient être remplies : ne pas sonner creux, ne pas suer et ne pas s'ouvrir. Celui qui avait une croûte fine et un intérieur onctueux était bon ; mais si en le coupant il s'effritait, il était mauvais car ensuite il allait être gagné par les vers.

Au début du XXe siècle, on disait que pour qu'une brebis soit une bonne laitière il fallait lui procurer de l'herbe foncée ; mais pour lui faire donner du lait épais et gras elle devait manger de l'herbe de pré. On pensait, comme c'est aussi le cas aujourd'hui, que l'herbe d'un pré ensoleillé valait mieux que celle d'une zone d'ombre. Les fromages faits avec du lait de brebis pâturant en montagne comme à Urbia (N), Aralar (N et G) et Gorbea (A et B) étaient très réputés.

Autrefois, les fromages élaborés dans les pâturages de montagne étaient conservés dans des grottes, voire même y étaient fabriqués, comme il a été constaté dans quelques-unes de nos enquêtes (Gorbea, Ganekogorta-B, Urbia-G et Zuberoa).

Dans certaines pâtures de la zone d'Urbia et d'Urbasa, il était traditionnel de fumer intensément le fromage en utilisant en brûlant pour cela du bois du bois d'aulne, de merisier, de bouleau ou similaire ; l'important est que le bois soit humide car il faut de la fumée sans flamme. Avec ce procédé, d'une durée variable, le fromage brunit jusqu'à prendre à la fin une ton rouge-noir.

Élaboration du fromage de brebis, ardi-gazta

Dans la Vasconia humide et dans le nord du versant méditerranéen, à proximité de la ligne de division des eaux, la fabrication de fromage de brebis avait lieu dans les cabanes de montagne. Parfois, cette élaboration se produisait à la ferme si le village où vivait la famille du berger était proche de la zone de pâturage car alors il était facile d'y porter le lait issu de la traite ; de même quand le troupeau restait dans les pâturages bas d'hiver. Ces troupeaux se composent de brebis principalement lacha/manech, qui est une race laitière, tandis que sur une grande partie du versant méridional de Vasconia la race prédominante est la rasa, ou d'autres races, pour l'élevage et la vente de viande.

Marché du fromage

Traditionnellement les fromages frais étaient vendus sur les marchés locaux les plus proches du lieu de leur fabrication, ou livrés à des commerces, dans les auberges et à des clients habituels. La situation est la même pour les fromages secs, mais ces derniers se vendent aussi à la cabane ou dans les fermes où ils sont élaborés et souvent commandés d'avance. Aujourd'hui, ces coutumes perdurent, même si la tendance est de les vendre sur commande ou aux gens qui viennent les chercher dans les fermes, voire sur les marchés.

Transitions contemporaines

Une évolution importante qu'a connue la fabrication du fromage est que vers le milieu du XXe siècle s'est généralisée, sur presque tout le territoire de Vasconia l'introduction de la presse pour expulser le petit-lait. En dehors de cette innovation, l'exigence de mesures d'hygiène et la vente de lait aux centrales laitières, parmi d'autres raisons, a entraîné la quasi disparition des ustensiles en bois et leur remplacement progressif par des objets métalliques.

Aujourd'hui, un peu partout la fabrication du fromage s'est repliée sur la consommation familiale et le lait produit est vendu aux grandes fromageries. Il a aussi été constaté de façon générale que si autrefois les fromages étaient salés sur la croûte ou mis en saumure, maintenant on ajoute du sel au lait dès le début, au moment d’effectuer le brassage.


  1. Ignacio GALLASTEGUI. «Quesos de oveja» in Munibe, I (1951) pp. 155-157. Selon cette communication, la Députation de Gipuzkoa disposait en 1951 de l'École de Laiterie de Fraisoro pour faire connaître la technique d'élaboration des fromages. L'auteur défendait un enseignement ambulant, comme celui qui, des années auparavant, avait été testé à Oñati, à destination des bergers et des éleveurs des alentours, car il se lamentait des défauts de fabrication alors que la matière première était si bonne. Cf. aussi, du même auteur : «Industrias derivadas de la leche» in Conferencias de la Semana Alavesa Agro-Pecuaria. Vitoria : 1923, pp. 3-28.