Diferencia entre revisiones de «JUEGOS DE LANZAMIENTO/fr»

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A continuación se recogen los juegos practicados con chapas de botellas, que difieren claramente de los anteriores. Después los relacionados con el lanzamiento de balones y por último uno muy conocido en tiempos pasados consistente en lanzar por los aires un bote de conservas vacío aprovechando las propiedades inflamables del gas desprendido por el carburo humedecido.
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En este capítulo se notará la falta de dos grupos de juegos: los de bolos y los practicados en el frontón. La razón es que las reglas que los rigen suelen ser similares a las de las modalidades practicadas por los adultos y por consiguiente se tratarán en el volumen dedicado a los juegos de estos últimos. Los juegos de bolos practicados por los niños muestran a menudo ciertas peculiaridades como es el jugar con bolas y bolos de menor tamaño y calidad y a veces improvisados. Entre los juegos de frontón el más extendido es el conocido comúnmente como «A primis» o ''«Primika». ''Básicamente consiste en que el niño que consigue llegar al final en solitario por no haber cometido ningún fallo al devolver la pelota, tras haber resultado eliminados todos sus contrincantes, obtiene un ''primi ''o ''vida ''que le permite cometer un error en la siguiente partida sin que por ello tenga que abandonar el juego.
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Por su interés hacemos mención al juego denominado «''Botülüzea''»<ref>Para una descripción más amplia de este juego puede consultarse, entre otras publicaciones, la de E. BLAZY. ''La Pelote Basque''. Bayonne, 1921, pp. 186-190.</ref> constatado en Altzai (Ip) que al parecer muestra gran antigüedad y se trata de un precedente de otros juegos de frontón. Someramente descrita la práctica del juego, tal como se ha recogido, es la siguiente: El terreno de juego podía ser tanto la plaza del pueblo como una pradera llana, ''soro ordokian. ''Competían de ordinario dos contra dos, ''biga eta biga, ''hasta un máximo de cinco por equipo. En cada campo había una piedra plana para botar la pelota en el momento del saque. A veces se envolvía con un trapo, ''ohialez. ''El desarrollo del juego era similar al del tenis, pero golpeando la pelota con la mano. El que realizaba el saque contaba con dos oportunidades para ello, es decir, que si fallaba en su primer intento no era mala, ''lehena gaixtoari''. Se jugaba a 25 ó 30 puntos. Se empleaban expresiones clásicas en los juegos de frontón como: «''Jo!''» (dale), «''hire''» (tuya), «''eni''» (mía) y «''paso''». El equipo que ganaba hacía ''partida, ''los adversarios tenían la oportunidad de ''arrabanja ''(revancha) y en caso de empate se jugaba la partida decisiva, ''lilia''.
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Tampoco se incluyen aquellos juegos en los que se emplean pelotas o balones, pero que al constituir actividades deportivas, su desarrollo está reglado por normas aceptadas universalmente; aunque algunos de ellos, como el fútbol, han sido ampliamente practicados por los niños desde su implantación.
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=== [[Lanzamiento_de_piedras|Lanzamiento de piedras]] ===
 
=== [[Juegos_con_arcilla_tapulero|Juegos con arcilla: tapulero]] ===
 
=== [[Lanzamiento_de_palos_el_calderon_pilocho_o_irulario._Txirikilan|Lanzamiento de palos: el calderón, pilocho o irulario. Txirikilan]] ===
 
=== [[Juegos_con_agallas_de_roble_semillas_y_canicas|Juegos con agallas de roble, semillas y canicas]] ===
 
=== [[Lanzamiento_de_monedas|Lanzamiento de monedas]] ===
 
=== [[Lanzamiento_de_tapas_de_cajas_de_cerillas_cromos_y_cartetas|Lanzamiento de tapas de cajas de cerillas, cromos y cartetas]] ===
 
=== [[Lanzamiento_de_chapas_metalicas_tacos_de_goma_o_piedras|Lanzamiento de chapas metálicas, tacos de goma o piedras]] ===
 
=== [[Juegos_con_chapas_de_botellas|Juegos con chapas de botellas]] ===
 
=== [[Lanzamiento_de_pelotas|Lanzamiento de pelotas]] ===
 
=== [[Lanzamiento_del_bote_de_carburo._Karburo-tiroak|Lanzamiento del bote de carburo. Karburo-tiroak]] ===
 
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{{#bookTitle:Les Jeux des Enfants au Pays Basque|Juegos_infantiles_en_vasconia/fr}}
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Dans ce chapitre ont été regroupés tous les jeux organisés autour du lancement d'un objet. Ces jeux sont présentés ordonnés en fonction de la nature de l'objet qui est jeté ou du matériel avec lequel il est élaboré. Ainsi, nous commençons par plusieurs divertissements liés au lancement de pierres, puis par le bien connu «Tapulero», dans lequel on utilise de l'argile pour modeler le bol avec lequel on joue, suivi d'un jeu répandu et varié qui a de nombreux noms, comme «Al calderón», «Al pilocho» ou «''Txirikilan''», dans lequel les participants jettent un bâtonnet aux pointes aiguisées à l'aide d'un autre plus long.
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Le groupe suivant est constitué des jeux dans lesquels on jette un petit objet : galles de chêne, graines, billes, pièces de monnaie, couvercles de boîtes d'allumettes, images ou capsules de bouteille. Ces jeux sont aussi rassemblés en fonction du matériel employé, mais, indépendamment du type d'objet, les différentes modalités sont communes à tous. Parmi les jeux réalisés avec des galles, des graines et des billes il n'existe d'autre différence que celle des éléments avec lesquels on joue, puisque ceux-ci ont varié au cours du siècle sans que les jeux pratiqués avec eux aient substantiellement changé. Même les billes ont connu une évolution en ce qui concerne les matériaux jusqu'à aboutir aux billes modernes en verre. Puis viennent les jeux pratiqués avec des capsules de bouteille, qui diffèrent clairement des précédents. Ensuite, ceux liés au lancer de ballons et enfin un jeu très connu autrefois consistant en lancer en l'air une boîte de conserve vide en profitant des propriétés inflammables du gaz dégagé par le carbure humide.
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Dans ce chapitre, le lecteur remarquera l'absence de deux groupes de jeux : les quilles et ceux pratiqués au fronton. La raison en est que les règles qui les régissent sont généralement similaires à celles des modalités pratiquées par les adultes et ils seront donc traités dans le volume consacré aux jeux de ces derniers. Les jeux de quilles pratiqués par les enfants montrent souvent certaines particularités comme celle de jouer avec des boules et des quilles de moindre taille et qualité, voire même improvisées. Parmi les jeux de fronton, le plus répandu est celui couramment baptisé « A primis » ou «''Primika''». Il consiste essentiellement en ce que l'enfant qui parvient à arriver à la fin seul est celui qui n'a commis aucune faute en renvoyant la pelote et tous ses rivaux ont été éliminés. Il obtient alors un ''primi'' ou ''vida'' qui lui permet de commettre une erreur à la partie suivante sans qu'il ait à abandonner le jeu.
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Une mention à part mérite le jeu appelé «''Botülüzea''»<ref>Pour une plus ample description de ce jeu, cf. , entre autres, E. BLAZY. ''La Pelote Basque. ''Bayonne : 1921, pp. 186-190.</ref> constaté à Altzai (Ip) et qui semble très ancien. Il s'agit d'un antécédent d'autres jeux de fronton. Résumée à grands traits, la pratique du jeu, telle qu'elle a été recueillie, est la suivante : Le terrain de jeu pouvait être aussi bien la place du village qu'un terrain plat, ''soro ordokian''. Le jeu se jouait d'ordinaire à deux contre deux, ''biga eta biga'', jusqu'à un maximum de cinq par équipe. Dans chaque terrain se trouvait une pierre plate où faire rebondir la balle au moment du service. Parfois elle était enveloppée d'un chiffon, ''ohialez''. Le déroulement du jeu était similaire à celui du tennis, mais en frappant la balle avec la main. Celui qui servait disposait de deux occasions de le faire, c'est-à-dire que s'il lançait mal la première fois il pouvait répéter le service, ''lehena gaixtoari''. On jouait à 25 ou 30 points. Les expressions utilisées sont celles classiques des jeux de fronton comme : «''jo''!» (frappe), «''hire''» (tienne), «''eni''» (mienne) et «''paso''» (je laisse passer). L'équipe qui gagnait remportait la partie, les adversaires pouvaient demander la ''arrabanja'' (revanche) et, en cas d'égalité, on jouait la partie décisive, ''lilia''.
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Cette section ne comprend pas non plus les jeux dans lesquels sont utilisés des balles ou des ballons, mais qui, dans la mesure où il s'agit d'activités sportives, sont réglementés par des règles universellement acceptées ; certains d'entre eux, naturellement, comme le football, ont été amplement pratiqués par les enfants dès leur implantation.
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Revisión actual del 10:42 16 jul 2019

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Dans ce chapitre ont été regroupés tous les jeux organisés autour du lancement d'un objet. Ces jeux sont présentés ordonnés en fonction de la nature de l'objet qui est jeté ou du matériel avec lequel il est élaboré. Ainsi, nous commençons par plusieurs divertissements liés au lancement de pierres, puis par le bien connu «Tapulero», dans lequel on utilise de l'argile pour modeler le bol avec lequel on joue, suivi d'un jeu répandu et varié qui a de nombreux noms, comme «Al calderón», «Al pilocho» ou «Txirikilan», dans lequel les participants jettent un bâtonnet aux pointes aiguisées à l'aide d'un autre plus long.

Le groupe suivant est constitué des jeux dans lesquels on jette un petit objet : galles de chêne, graines, billes, pièces de monnaie, couvercles de boîtes d'allumettes, images ou capsules de bouteille. Ces jeux sont aussi rassemblés en fonction du matériel employé, mais, indépendamment du type d'objet, les différentes modalités sont communes à tous. Parmi les jeux réalisés avec des galles, des graines et des billes il n'existe d'autre différence que celle des éléments avec lesquels on joue, puisque ceux-ci ont varié au cours du siècle sans que les jeux pratiqués avec eux aient substantiellement changé. Même les billes ont connu une évolution en ce qui concerne les matériaux jusqu'à aboutir aux billes modernes en verre. Puis viennent les jeux pratiqués avec des capsules de bouteille, qui diffèrent clairement des précédents. Ensuite, ceux liés au lancer de ballons et enfin un jeu très connu autrefois consistant en lancer en l'air une boîte de conserve vide en profitant des propriétés inflammables du gaz dégagé par le carbure humide.

Dans ce chapitre, le lecteur remarquera l'absence de deux groupes de jeux : les quilles et ceux pratiqués au fronton. La raison en est que les règles qui les régissent sont généralement similaires à celles des modalités pratiquées par les adultes et ils seront donc traités dans le volume consacré aux jeux de ces derniers. Les jeux de quilles pratiqués par les enfants montrent souvent certaines particularités comme celle de jouer avec des boules et des quilles de moindre taille et qualité, voire même improvisées. Parmi les jeux de fronton, le plus répandu est celui couramment baptisé « A primis » ou «Primika». Il consiste essentiellement en ce que l'enfant qui parvient à arriver à la fin seul est celui qui n'a commis aucune faute en renvoyant la pelote et tous ses rivaux ont été éliminés. Il obtient alors un primi ou vida qui lui permet de commettre une erreur à la partie suivante sans qu'il ait à abandonner le jeu.

Une mention à part mérite le jeu appelé «Botülüzea»[1] constaté à Altzai (Ip) et qui semble très ancien. Il s'agit d'un antécédent d'autres jeux de fronton. Résumée à grands traits, la pratique du jeu, telle qu'elle a été recueillie, est la suivante : Le terrain de jeu pouvait être aussi bien la place du village qu'un terrain plat, soro ordokian. Le jeu se jouait d'ordinaire à deux contre deux, biga eta biga, jusqu'à un maximum de cinq par équipe. Dans chaque terrain se trouvait une pierre plate où faire rebondir la balle au moment du service. Parfois elle était enveloppée d'un chiffon, ohialez. Le déroulement du jeu était similaire à celui du tennis, mais en frappant la balle avec la main. Celui qui servait disposait de deux occasions de le faire, c'est-à-dire que s'il lançait mal la première fois il pouvait répéter le service, lehena gaixtoari. On jouait à 25 ou 30 points. Les expressions utilisées sont celles classiques des jeux de fronton comme : «jo!» (frappe), «hire» (tienne), «eni» (mienne) et «paso» (je laisse passer). L'équipe qui gagnait remportait la partie, les adversaires pouvaient demander la arrabanja (revanche) et, en cas d'égalité, on jouait la partie décisive, lilia.

Cette section ne comprend pas non plus les jeux dans lesquels sont utilisés des balles ou des ballons, mais qui, dans la mesure où il s'agit d'activités sportives, sont réglementés par des règles universellement acceptées ; certains d'entre eux, naturellement, comme le football, ont été amplement pratiqués par les enfants dès leur implantation.


  1. Pour une plus ample description de ce jeu, cf. , entre autres, E. BLAZY. La Pelote Basque. Bayonne : 1921, pp. 186-190.