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Revisión del 09:36 1 jul 2019
Comme son titre l’indique, ce chapitre traite de la notification de la mort par les personnes proches du défunt à tous ceux qui, en raison de liens familiaux, sociaux ou d’amitié, peuvent vouloir se rendre au domicile mortuaire pour exprimer leurs condoléances à la famille ou simplement assister aux obsèques. Ces personnes proches du défunt sont normalement des parents, et souvent celles qui cohabitent avec lui, mais il peut aussi s’agir d’un ou de plusieurs voisins avec lesquels il existe une relation plus étroite, de jeunes du village, voire même de personnes auxquelles ce rôle est d’une certaine façon dévolu, comme le premier voisin ou le voisin le plus proche et certaines femmes.
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Avis
Lorsqu’un décès survient dans une maison, la coutume exige de le faire savoir aux parents, qu’ils résident dans la même localité ou à l’extérieur, aux voisins et aux amis du défunt.
Le médecin aussi est averti, afin qu’il certifie la mort, et le curé pour qu’il prête les attentions opportunes et fixe l’heure des funérailles. De même sont informés le sacristain, ou la personne chargée de faire sonner les cloches et, autrefois, le menuisier pour qu’il prépare le cercueil.
Destinataires de la notification
Les personnes qui, normalement, sont averties d’un décès sont les parents du défunt, tant ceux qui vivent dans la même localité que ceux qui résident ailleurs, y compris ceux qui vivent loin de là ; la nouvelle est aussi donnée aux habitants du village ou du quartier.
Personnes chargées d’avertir du décès
Dans un bon nombre de localités, la communication du décès était normalement assurée par un parent du défunt ou, le cas échéant, par un ou plusieurs voisins proches. Toutefois la coutume de confier cette tâche au voisin considéré premier, à certains jeunes du village ou à certaines femmes était aussi très généralisée.
Les sonneries de cloches
Les sonneries de cloche ont constituée une façon très efficace de communiquer la mort dans les villages à petit nombre d’habitants.
Il était habituel qu’en entendant sonner le glas les personnes suspendent un moment leur activité pour réciter une prière pour le défunt.
Moment du glas
La règle générale était de faire sonner les cloches dès que la nouvelle du décès était connue, une fois qu’elle était transmise à la personne chargée de les faire sonner. En lparralde, en revanche, cette sonnerie avait lieu pendant le transfert de la croix de l’église jusqu’au domicile mortuaire.
Personne chargée de faire sonner les cloches
Normalement la personne chargée de faire sonner les cloches était le sacristain (Apodaca, Mendiola-A; Gorozika, Muskiz-B; Arnezketa-G; Allo, Izal, Monreal-N) et, là où il y en avait un, le sonneur de cloches (Valdegovía-A).
Le langage des sonneries
Traditionnellement, les sonneries de cloche après un décès informaient non seulement de la mort d’une personne, mais aussi de son âge, autrement dit s’il s’agissait d’un enfant ou d’un adulte, et de son sexe. Elles indiquaient également si le défunt était un prêtre ou s’il appartenait à une confrérie.
Le glas dans les chapelles
À Durango (B), lorsque le décès se produisait à la campagne, dans les quartiers ruraux de San Roque, Santa Apolonia, San Andrés et Orozketa, la cloche de la chapelle San Roque sonnait à trois heures de l’après-midi et au passage du cadavre à proximité de la chapelle.
Sonneries d’enterrement
D’autres sonneries funèbres ont été recueillies pour la période entre ce moment initial et la messe de funérailles, ainsi que celles, enfin, qui précèdent et qui suivent immédiatement les obsèques. Leur fonction n’est pas d’annoncer le décès, dont la nouvelle à ce moment-là est amplement connue, mais plutôt d’annoncer la célébration de la messe.
Les faire-part
Faire-part dans le journal
Les faire-part qui sont publiés dans les journaux ont pour but d’annoncer le décès aux parents les plus éloignés, tant géographiquement qu’en termes de parentèle, ainsi qu’à certaines connaissances du défunt qu’il n’est pas nécessaire d’avertir par les procédés habituels et plus immédiats. Ainsi, le faire-part permet de toucher de façon presque immédiate un nombre indistinct de personnes qui, par d’autres moyens, n’auraient pas été informées suffisamment à l’avance pour assister éventuellement aux obsèques.
Faire-part dans la rue
Un autre type de faire-part est celui qui consiste en une petite affiche ou rectangle de carton où figurent les données du défunt et quand, dans quelle église et à quelle heure auront lieu les obsèques.
Ces faire-part sont placés à des endroits stratégiques qui varient en fonction des lieux, mais qui ont en commun d’être très fréquentés et connus par la communauté.
Annonce de la mort aux animaux domestiques
La coutume voulait que l’on communique le décès des membres de la famille aux animaux domestiques, puisque d’une certaine façon ceux-ci font aussi partie du groupe domestique ; la maison, en définitive, est une communauté composée des êtres vivants qui l’habitent, qu’il s’agisse de personnes ou d’animaux. Mais, à juger par la faible réponse obtenue lors des enquêtes, cette pratique a été oubliée.
Avis aux abeilles
Les abeilles aussi étaient informées, principalement de la mort du maître ou de la maîtresse de maison et, dans certains endroits, de celle de tout membre de la famille. La personne qui se chargeait de les avertir était habituellement l’héritier, la veuve ou le veuf, un parent, voire un voisin ou un ami. Dans certains lieux, on pensait que si un étranger s’en occupait, les abeilles l’attaqueraient (Morga-B et Haltsu-L)[1].
Avis aux animaux de l’étable
Outre la communication de la mort aux abeilles, il existait dans certains villages la coutume de l’annoncer aux autres animaux domestiques de la maison. L’extension de ce rite semble avoir été plus réduite que celle du rite liée aux abeilles.
À Sara (L), il était coutume de communiquer la mort d’un membre de la famille, surtout celle du maître ou de la maîtresse de maison, aux bœufs et aux vaches en les faisant se lever dans l’étable. Elle était aussi annoncée aux autres animaux du poulailler, de la porcherie et du bercail.
- ↑ Resurrección Maria de AZKUE. Euskalerriaren Yakintza. Tome l. Madrid, 1935, p. 430.