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En euskera recibe los nombres de ''arraultza ''(Ezkio-G), ''arrautza/ arrautze ''(Zerain-G, Ajangiz-B), ''arrutze ''(Bermeo-B), ''arroltze ''(Masparraute, Ispoure-Ip), ''arrontze ''(Izurdiaga-N).
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El huevo que se ha consumido siempre es el de gallina, sí bien en algunas localidades también los de otras especies. En Monreal (N) hasta hace pocos años casi todas las familias criaban gallinas y patos que deambulaban por corrales, eras y calles, y además del de gallina comían mucho huevo de pata.
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Hay quien establece diferencias en cuanto a la calidad de los huevos puestos por las diferentes variedades de gallina. En Barakaldo (B), por ejemplo, el huevo de gallina negra era más apreciado que el de blanca:  
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:«Si me caso y tengo suegra
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:te tengo que regalar
 
:chocolate de lo fino
 
:y huevo de gallina negra».
 
  
Los huevos de caserío son más estimados que los que se venden en los establecimientos de venta de comestibles procedentes de explotaciones avícolas especializadas.
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En los caseríos, los huevos del corral se han destinado de ordinario al consumo propio. En algunas localidades, sin embargo, ha existido la costumbre de venderlos, en cuyo caso constituían un medio de pago de otros productos, sobre todo alimenticios, que se compraban en las tiendas. En Izurdiaga (N), se usaron hasta el siglo pasado como medida de cambio: por un huevo se podía obtener una botella de vino.
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Para el transporte de huevos se usaba hasta hace unos años una cestilla de alambre de vientre abombado y cuello más estrecho que la boca, con una asa cimera también de alambre. Esta cesta recibía en Zerain (G) el nombre de ''besootzarea. ''En esta localidad, para trasladar huevos a la feria, toda ''etxekoandre ''que se preciara tenía una cesta de mimbre ovalada con tapadera y dos asas, normalmente pintada de negro y conocida con el nombre de ''arrautz-otzarea. ''Los huevos se colocaban en capas separadas por hierba seca, poniendo también hierba en el fondo y en la boca de la cesta. Se llevaba ésta colgada del brazo y en el mercado se dejaba con la tapadera levantada para mostrar la mercancía. También se transportaban huevos en un pañuelo grande cuyas puntas se anudaban. Actualmente se ofrecen en el mercado en unos cestillos de plástico que los aprisionan en huecos moldeados.
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Antes, cuando las gallinas no ponían tantos huevos como ahora, se procuraba tener varias polladas en diferentes épocas, para asegurar la puesta. En la actualidad las gallinas ya no andan sueltas sino que suelen permanecer en recintos cerrados y cada vez más frecuentemente en jaulas especialmente preparadas para ellas. Además se alimentan con piensos apropiados y cada cierto tiempo se compran pollas que sustituyen a las gallinas más viejas que dejan de poner. Por ello la cantidad disponible de huevos es mayor y de esta forma queda asegurado el suministro para consumo propio. Pero esta costumbre cada día que pasa va a menos y la gente prefiere ahorrarse la molestia de criar estos animales y comprar huevos en las tiendas. Además, la producción industrializada en granjas hace que la oferta sea estable y permanente a lo largo de todo el año.
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El huevo es un alimento muy utilizado en casa por sus múltiples aplicaciones y se procura que nunca falte. Ha sido invariablemente el ingrediente más adaptable a multitud de guisos y de platos usándose con fines muy diversos. Hoy sigue teniendo gran cantidad de aplicaciones.
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A veces existen preferencias para comer huevos preparados de una determinada forma según cual sea la comida del día, pero aquéllas parecen variar con las localidades. En Lekunberri (N), si los huevos son para almorzar, ''gosaltzeko, ''se toman fritos, y si es por la noche, en tortillas, duros con tomate, etc. En Lodosa (N), antes, lo más típico para cenar era huevos pasados por agua. En Artajona (N), huevos revueltos con tomate se tomaban en los almuerzos del verano durante el acarreo y la trilla. En Monreal (N), preparados del mismo modo, para almuerzos y comidas de verano.
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Puede asegurarse que no ha habido grandes modificaciones en la preparación de huevos entre ayer y hoy, si bien ahora se presentan con más sofisticación, en una gastronomía más variada.
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L’œuf a toujours été un aliment important, surtout dans les zones rurales où presque toutes les maisons disposaient de leur propre poulailler. Néanmoins, la consommation d’œufs n’était pas autrefois aussi fréquente qu’aujourd’hui dans les campagnes en raison de la faible production, et en ville à cause de la plus grande difficulté à s’en procurer. Actuellement, ils constituent toujours un aliment de base.
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En basque, il reçoit les noms d’''arraultza'' (Ezkio-G), ''arrautza/arrautze'' (Zerain-G, Ajangiz-B), ''arrutze'' (Bermeo-B), ''arroltze'' (Masparraute, Ispoure-Ip), ''arrontze'' (Izurdiaga­N).
=== [[Preparacion_de_huevos|Preparación de huevos]] ===
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=== [[Conservacion_de_huevos|Conservación de huevos]] ===
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L’œuf consommé depuis toujours est celui de poule, mais dans d’autres villages on mangeait également ceux d’autres espèces. À Monreal (N), jusqu’à tout récemment, presque toutes les familles élevaient des poules et des canards qui déambulaient dans les clos, les rues et les aires, et outre des œufs de poule, ils mangeaient beaucoup d'œufs de canard.
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{{DISPLAYTITLE: VII. PREPARACIÓN Y CONSERVACIÓN DE HUEVOS}} {{#bookTitle:Alimentación doméstica en Vasconia|Alimentacion_domestica_en_vasconia}}
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Certains font une différence quant à la qualité des œufs des diverses variétés de poule. À Barakaldo (B), par exemple, l'œuf de poule noire était plus apprécié que celui de poule blanche :
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:''«Si me caso y tengo suegra / Si je me marie et j’ai une belle-mère''
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:''te tengo que regalar / je dois lui offrir''
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:''chocolate de lo fino /du chocolat fin''
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:''Y huevo de gallina negra / et des œufs de poule noire ».''
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Les œufs de ferme sont plus estimés que ceux qui sont vendus dans le commerce, qui proviennent d’exploitations avicoles spécialisées.
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Dans les fermes, les œufs étaient destinés d’ordinaire à la consommation interne. Dans certains villages, cependant, il existait la coutume de les vendre, souvent en échange d’autres produits, surtout alimentaires, qui s’achetaient dans des magasins. À Izurdiaga (N), ils ont servi jusqu’au siècle passé de mesure d’échange : pour un œuf on pouvait obtenir une bouteille de vin.
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Pour le transport des œufs, on utilisait jusqu’à récemment un petit panier en fil de fer à ventre rebondi et col plus étroit que la bouche, surmonté d’une anse également en fil de fer. Ce panier était appelé à Zerain (G) ''beso-otzarea''. Dans ce village, pour transporter les œufs à la foire, toute ''etxekoandre'' digne de ce nom avait un panier en osier ovale, avec couvercle et deux anses, normalement peint en noir et connu sous le nom d’''arrautz-otzarea''. Les œufs étaient disposés en couches séparées par du foin, qui couvrait aussi le fond et la bouche du panier. Ce dernier se portait suspendu au bras et au marché il était laissé avec le couvercle relevé pour montrer la marchandise. Les œufs se transportaient également dans un grand foulard dont les pointes étaient nouées. Actuellement, ils sont proposés au marché dans de petites boîtes en plastique alvéolées.
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Antan, quand les poules ne pondaient pas autant que maintenant, on cherchait à avoir plusieurs couvées à différentes époques pour assurer la ponte. Aujourd’hui, les poules ne sont plus libres de vagabonder. Elles restent enfermées dans des lieux fermés et de plus en plus souvent dans des cages spécialement conçues pour elles. De plus, elles sont nourries avec des aliments appropriés et régulièrement des poulettes viennent remplacer les vieilles poules qui cessent de pondre. Ainsi la quantité d'œufs disponible est supérieure et les besoins de consommation interne sont couverts. Mais cette coutume est en voie d’abandon et les gens préfèrent s’épargner le dérangement d’élever ces animaux et acheter les œufs au magasin. En outre, la production dans des poulaillers industriels fait que l’offre est stable et permanente tout le long de l’année.
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L'œuf est un aliment très utilisé à la maison en raison de ses multiples applications et on essaie de ne jamais en manquer. Il a été invariablement l’ingrédient le plus adaptable à une foule de ragoûts et de plats et a été utilisé à des fins très diverses. De nos jours, il continue à avoir un grand nombre d’applications.
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Il existe parfois des préférences pour manger des œufs préparés d’une façon donnée selon le repas du jour, mais celles-ci semblent varier en fonction des localités. À Lekunberri (N), si les œufs sont pour le casse-croûte, ''gosaltzeko'', ils sont mangés frits, mais au dîner, plutôt en omelette, durs avec de la tomate, etc. À Lodosa (N), autrefois, le plat typique pour dîner était l'œuf à la coque. À Artajona (N), les œufs brouillés avec de la tomate entraient dans les casse-croûtes de l’été pendant le transport et le battage. À Monreal (N), ils se préparaient de la même façon pour le casse-croûte et les repas d’été.
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Mais il est sûr qu’il n’y a pas de grandes modifications dans la préparation des œufs entre hier et aujourd’hui, même si maintenant ils sont servis avec plus de sophistication dans le cadre d’une gastronomie la plus variée.
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Revisión actual del 10:33 16 jul 2019

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L’œuf a toujours été un aliment important, surtout dans les zones rurales où presque toutes les maisons disposaient de leur propre poulailler. Néanmoins, la consommation d’œufs n’était pas autrefois aussi fréquente qu’aujourd’hui dans les campagnes en raison de la faible production, et en ville à cause de la plus grande difficulté à s’en procurer. Actuellement, ils constituent toujours un aliment de base.

En basque, il reçoit les noms d’arraultza (Ezkio-G), arrautza/arrautze (Zerain-G, Ajangiz-B), arrutze (Bermeo-B), arroltze (Masparraute, Ispoure-Ip), arrontze (Izurdiaga­N).

L’œuf consommé depuis toujours est celui de poule, mais dans d’autres villages on mangeait également ceux d’autres espèces. À Monreal (N), jusqu’à tout récemment, presque toutes les familles élevaient des poules et des canards qui déambulaient dans les clos, les rues et les aires, et outre des œufs de poule, ils mangeaient beaucoup d'œufs de canard.

Certains font une différence quant à la qualité des œufs des diverses variétés de poule. À Barakaldo (B), par exemple, l'œuf de poule noire était plus apprécié que celui de poule blanche :

«Si me caso y tengo suegra / Si je me marie et j’ai une belle-mère
te tengo que regalar / je dois lui offrir
chocolate de lo fino /du chocolat fin
Y huevo de gallina negra / et des œufs de poule noire ».

Les œufs de ferme sont plus estimés que ceux qui sont vendus dans le commerce, qui proviennent d’exploitations avicoles spécialisées.

Dans les fermes, les œufs étaient destinés d’ordinaire à la consommation interne. Dans certains villages, cependant, il existait la coutume de les vendre, souvent en échange d’autres produits, surtout alimentaires, qui s’achetaient dans des magasins. À Izurdiaga (N), ils ont servi jusqu’au siècle passé de mesure d’échange : pour un œuf on pouvait obtenir une bouteille de vin.

Pour le transport des œufs, on utilisait jusqu’à récemment un petit panier en fil de fer à ventre rebondi et col plus étroit que la bouche, surmonté d’une anse également en fil de fer. Ce panier était appelé à Zerain (G) beso-otzarea. Dans ce village, pour transporter les œufs à la foire, toute etxekoandre digne de ce nom avait un panier en osier ovale, avec couvercle et deux anses, normalement peint en noir et connu sous le nom d’arrautz-otzarea. Les œufs étaient disposés en couches séparées par du foin, qui couvrait aussi le fond et la bouche du panier. Ce dernier se portait suspendu au bras et au marché il était laissé avec le couvercle relevé pour montrer la marchandise. Les œufs se transportaient également dans un grand foulard dont les pointes étaient nouées. Actuellement, ils sont proposés au marché dans de petites boîtes en plastique alvéolées.

Antan, quand les poules ne pondaient pas autant que maintenant, on cherchait à avoir plusieurs couvées à différentes époques pour assurer la ponte. Aujourd’hui, les poules ne sont plus libres de vagabonder. Elles restent enfermées dans des lieux fermés et de plus en plus souvent dans des cages spécialement conçues pour elles. De plus, elles sont nourries avec des aliments appropriés et régulièrement des poulettes viennent remplacer les vieilles poules qui cessent de pondre. Ainsi la quantité d'œufs disponible est supérieure et les besoins de consommation interne sont couverts. Mais cette coutume est en voie d’abandon et les gens préfèrent s’épargner le dérangement d’élever ces animaux et acheter les œufs au magasin. En outre, la production dans des poulaillers industriels fait que l’offre est stable et permanente tout le long de l’année.

L'œuf est un aliment très utilisé à la maison en raison de ses multiples applications et on essaie de ne jamais en manquer. Il a été invariablement l’ingrédient le plus adaptable à une foule de ragoûts et de plats et a été utilisé à des fins très diverses. De nos jours, il continue à avoir un grand nombre d’applications.

Il existe parfois des préférences pour manger des œufs préparés d’une façon donnée selon le repas du jour, mais celles-ci semblent varier en fonction des localités. À Lekunberri (N), si les œufs sont pour le casse-croûte, gosaltzeko, ils sont mangés frits, mais au dîner, plutôt en omelette, durs avec de la tomate, etc. À Lodosa (N), autrefois, le plat typique pour dîner était l'œuf à la coque. À Artajona (N), les œufs brouillés avec de la tomate entraient dans les casse-croûtes de l’été pendant le transport et le battage. À Monreal (N), ils se préparaient de la même façon pour le casse-croûte et les repas d’été.

Mais il est sûr qu’il n’y a pas de grandes modifications dans la préparation des œufs entre hier et aujourd’hui, même si maintenant ils sont servis avec plus de sophistication dans le cadre d’une gastronomie la plus variée.