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Dans la plus courante, pratiquée indistinctement par les femmes et les hommes de la famille, l'enfant est mis sur les genoux, assis ou debout et, parfois, à califourchon sur la cuisse. En appuyant la pointe des pieds sur le sol, l'adulte lève et redescend rythmiquement les talons dans un mouvement qui rappelle le trot.
 
Dans la plus courante, pratiquée indistinctement par les femmes et les hommes de la famille, l'enfant est mis sur les genoux, assis ou debout et, parfois, à califourchon sur la cuisse. En appuyant la pointe des pieds sur le sol, l'adulte lève et redescend rythmiquement les talons dans un mouvement qui rappelle le trot.
  
Dans certains villages, le jeu consiste précisément à différencier les marches de la monture. Pour cela, on répète les noms de celles-ci tout en les exécutant : « Au pas, au pas, lau pas» (mouvements lents); « Au trot, au trot, au trot» (mouvements forts); «Au galop, au galop, au galop » (mouvements rapides).
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Dans certains villages, le jeu consiste précisément à différencier les marches de la monture. Pour cela, on répète les noms de celles-ci tout en les exécutant : « Au pas, au pas, lau pas » (mouvements lents); « Au trot, au trot, au trot » (mouvements forts); « Au galop, au galop, au galop » (mouvements rapides).
  
 
C'est ce qui a été recueilli par exemple à Apellániz (A), Allo, Aoiz, Monreal, Obanos, Viana et Lezaun (N). Dans ce dernier village, ils ajoutent un quatrième mouvement plus rapide avec les mots : «A cuatro suelas, a cuatro suelas...»
 
C'est ce qui a été recueilli par exemple à Apellániz (A), Allo, Aoiz, Monreal, Obanos, Viana et Lezaun (N). Dans ce dernier village, ils ajoutent un quatrième mouvement plus rapide avec les mots : «A cuatro suelas, a cuatro suelas...»
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Leur classification a été réalisée en tenant compte du thème principal que développe la chanson. Quoiqu'il en soit, n'oublions pas que la mère, ou la personne qui la remplace, chante à l'enfant toutes sortes de chansons, en adaptant les paroles, s'il ne s'agit pas de berceuses à proprement parler, à leur ton et à leur mélodie.
 
Leur classification a été réalisée en tenant compte du thème principal que développe la chanson. Quoiqu'il en soit, n'oublions pas que la mère, ou la personne qui la remplace, chante à l'enfant toutes sortes de chansons, en adaptant les paroles, s'il ne s'agit pas de berceuses à proprement parler, à leur ton et à leur mélodie.
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La relation que les parents ou les membres de la famille maintiennent avec le petit enfant de la maison se développe habituellement sur un ton ludique ; les caresses qu'on lui fait, les monologues et les gestes exécutés devant lui, les mouvements avec lesquels on le berce ou les petites plaisanteries avec lesquelles on le surprend sont autant de petits jeux qui ont pour objet d'attirer son attention, de l'inciter à dire ses premiers mots, de l'aider à bouger ses mains et ses pieds et, surtout, de le faire rire de contentement. La plupart de ces actions que l'adulte réalise pour l'enfant sont accompagnées de formules ou de chansonnettes.

Les chansons ou les récitations à demi chantées prennent plus d'importance dans les jeux proprement dits que la mère ou l'adulte qui s'occupe de l'enfant pratiquent avec lui : il s'agit par exemple des jeux avec les doigts et avec les mains de l'enfant, comme les jeux de battre des mains, de balancement ou ceux qui imitent le trot d'une monture.

Un traitement à part méritent les berceuses, lo-kantak, avec lesquelles la mère endort son petit. Les berceuses sont traitées à la fin de ce chapitre, tout entier consacré aux jeux et aux chansons pour le premier âge.

Les premiers jeux. Hasierako jokoak

Coucou! Kukuka

Un des premiers jeux est celui qui est pratiqué avec le bébé que la mère tient dans ses bras. Le père ou le frère montre la tête par derrière les épaules de la mère et en s'adressant à l'enfant couché il lui chante : « Coucou-coucou », en imitant le coucou. Ensuite il se cache. L'enfant essaie de trouver avec le regard celui qui a chanté. Celui-ci réapparaît du du côté opposé et répète « coucou » en se cachant immédiatement. Après plusieurs tentatives, l'enfant réussit à l'identifier, ce qui le réjouit grandement ; il tend ses petits bras et passe aux bras du joueur.

Dans une autre modalité de ce même jeu, l'adulte se cache la tête et la ressort alternativement en disant « coucou ». Le bébé essaie de le trouver en regardant là d'où vient la voix.

Ce jeu est pratiqué aussi avec les enfants. L'adulte cache alors son visage dans les mains ou avec un mouchoir en même temps qu'il dit « coucou ». L'enfant va ensuite répéter le geste en imitant ce qu'il a vu, ou alors on lui cache doucement le visage avec la main ou un mouchoir en lui disant « coucou ». Les modalités de ce jeu appelé en basque « Kukuka » sont pratiquées dans toutes les localités étudiées.

Jeux avec les doigts. Eriñoekin

Les jeux présentées maintenant sont basés sur de petites mises en scène que l'adulte réalise avec les doigts de l'enfant en les nommant un à un et en attribuant des tâches à chacun d'eux ou en faisant que l'enfant apprenne à retirer son doigt à la fin de la chanson.

Jeux avec les mains. Eskutxoekin

Diverses chansons et couplets accompagnent les premiers mouvements que les adultes impriment aux mains de l'enfant pour qu'il apprenne à les bouger et à les tourner, à distinguer l'une de l'autre ou à toucher avec elles sa petite tête.

Jeux de battre les mains. Txalotxoak egiteko

Battre des mains, txalotxoak egin, est l'une des premières habiletés qu'apprennent les enfants. Pour cela, l'adulte bat des mains devant l'enfant pour que ce dernier l'imite, ou alors il les bat contre celles du petit au rythme de diverses chansonnettes. Parfois aussi on bat alternativement des mains et on conduit l'enfant à toucher ses joues ou celles de la personne qui lui chante.

Jeux de bercement

Les mouvements oscillants et rythmés qui sont réalisés avec les petits enfants leur procurent de la joie et de la satisfaction. Les adultes qui s'en occupent ont recours à ces jeux tant pour calmer les états d'inquiétude des petits que pour les amuser et provoquer leur allégresse. Pour cela, ils les bercent ou ils les balancent en les tenant dans les bras, en les plaçant sur les genoux ou également sur la jambe. Dans cette dernière modalité, l'adulte, assis, croise les jambes et monte l'enfant sur le cou-de-pied, orkatilla, qu'il lève ; ensuite il le prend par les mains pour qu'il ne tombe pas et il le balance au rythme de la chanson.

Jeux qui imitent le trot. Arre-arreka

Dans la zone étudiée, les chansons les plus utilisées pour accompagner les jeux de trot sont «Arre borriquito» et son homologue en basque «Arre, arre mandako». Les deux mots font allusion à la monture dont l'adulte imite le mouvement pour l'enfant. L'exécution de ce jeu se présente de plusieurs façons.

Dans la plus courante, pratiquée indistinctement par les femmes et les hommes de la famille, l'enfant est mis sur les genoux, assis ou debout et, parfois, à califourchon sur la cuisse. En appuyant la pointe des pieds sur le sol, l'adulte lève et redescend rythmiquement les talons dans un mouvement qui rappelle le trot.

Dans certains villages, le jeu consiste précisément à différencier les marches de la monture. Pour cela, on répète les noms de celles-ci tout en les exécutant : « Au pas, au pas, lau pas » (mouvements lents); « Au trot, au trot, au trot » (mouvements forts); « Au galop, au galop, au galop » (mouvements rapides).

C'est ce qui a été recueilli par exemple à Apellániz (A), Allo, Aoiz, Monreal, Obanos, Viana et Lezaun (N). Dans ce dernier village, ils ajoutent un quatrième mouvement plus rapide avec les mots : «A cuatro suelas, a cuatro suelas...»

Une autre façon de jouer consiste pour l'adulte à se mettre à quatre pattes, à genoux et avec ses mains appuyées par terre ; l'enfant monte sur son dos pour être transporté tout en chantant «Arre, arre...»

Berceuses. Lo-kantak

Les berceuses, lo-kantak, sont recueillies à profusion dans la bibliographie existante. Parmi leurs collecteurs les plus importants, tant en basque qu'en espagnol, figurent dans la zone de Vasconia des auteurs comme Azkue, le P. Donostia, Lekuona, Julen Yurre, Arellano et López de Guereñu.

Au sein du répertoire de berceuses qui est proposé, nous avons parfois recouru à ces auteurs, auxquels nous en avons emprunté certaines. En premier lieu, le choix répond à la condition d'apporter des berceuses inédites ou recueillies lors de nos enquêtes de terrain.

Leur classification a été réalisée en tenant compte du thème principal que développe la chanson. Quoiqu'il en soit, n'oublions pas que la mère, ou la personne qui la remplace, chante à l'enfant toutes sortes de chansons, en adaptant les paroles, s'il ne s'agit pas de berceuses à proprement parler, à leur ton et à leur mélodie.