Diferencia entre revisiones de «Preambulo Medicina popular en vasconia/fr»
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Le manque d’intérêt dont ont fait preuve les ethnographes vis-à-vis de la médecine populaire vient peut-être du fait qu’ils ont abordé ce domaine comme s’il s’agissait d’obtenir une ordonnance: à chaque maladie son remède, généralement lié à une espèce végétale, et qui s’applique d’une manière déterminée. Aujourd’hui même, lorsque les médias s’intéressent à ces pratiques traditionnelles, c’est sous l’angle de l’ordonnance, qui a peu à voir avec le savoir populaire. Dans cette forme de retour en arrière se cache une tendance très récente, celle de l’intérêt pour tout ce qui est naturel. Quoi de plus naturel en effet que de recourir à une plante, surtout si on va la cueillir soi-même dans la montagne, par rapport à l’habitude plus fréquente d’acquérir le médicament équivalent dans une pharmacie? | Le manque d’intérêt dont ont fait preuve les ethnographes vis-à-vis de la médecine populaire vient peut-être du fait qu’ils ont abordé ce domaine comme s’il s’agissait d’obtenir une ordonnance: à chaque maladie son remède, généralement lié à une espèce végétale, et qui s’applique d’une manière déterminée. Aujourd’hui même, lorsque les médias s’intéressent à ces pratiques traditionnelles, c’est sous l’angle de l’ordonnance, qui a peu à voir avec le savoir populaire. Dans cette forme de retour en arrière se cache une tendance très récente, celle de l’intérêt pour tout ce qui est naturel. Quoi de plus naturel en effet que de recourir à une plante, surtout si on va la cueillir soi-même dans la montagne, par rapport à l’habitude plus fréquente d’acquérir le médicament équivalent dans une pharmacie? | ||
− | + | Mais la médecine populaire recèle une sagesse qui dépasse de loin le médicament en lui même. La majeure partie de notre ouvrage est le résultat des connaissances amassées par nos informateurs, connaissances que nous pourrions désigner comme de nature empirique. Néanmoins, en partie grâce aux personnes interrogées et en partie grâce aux rares ouvrages sur le sujet publiés ces dernières décennies, nous avons pu constater une série de faits qui nous permettent d’entrevoir une manière de comprendre la santé et la maladie –c’est-à-dire en définitive le corps humain– différente de la perception actuelle. | |
Quienes nos dedicamos a la etnografía somos conscientes, a pesar de no tener a menudo pruebas suficientes para demostrarlo, que algunas prácticas y algunos conocimientos populares que constatamos proceden de tiempos muy lejanos. Ya Barandiaran publicó en los años veinte del siglo pasado un interesante artículo en el que trataba este tema<ref>José Miguel de BARANDIARAN. “Paletnografía vasca” in ''Euskalerriaren Alde'', X (1920) pp. 182-190, 224-252 y 253-470.</ref>. | Quienes nos dedicamos a la etnografía somos conscientes, a pesar de no tener a menudo pruebas suficientes para demostrarlo, que algunas prácticas y algunos conocimientos populares que constatamos proceden de tiempos muy lejanos. Ya Barandiaran publicó en los años veinte del siglo pasado un interesante artículo en el que trataba este tema<ref>José Miguel de BARANDIARAN. “Paletnografía vasca” in ''Euskalerriaren Alde'', X (1920) pp. 182-190, 224-252 y 253-470.</ref>. |
Revisión del 10:27 4 dic 2017
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La médecine populaire
La médecine populaire est un volet de la culture traditionnelle peu étudié sous l’angle ethnographique, de sorte que la bibliographie relative à l’information originelle, autrement dit les savoirs populaires recueillis oralement, est assez pauvre. En revanche, il existe des recueils, certains de bonne qualité, qui effectuent une relecture de ces informations d’un point de vue médical. Ces travaux sont en général réalisés par des professionnels de la médecine intéressés par ce champ d’études. Le plus exemplaire de ces travaux, en ce qui concerne la Vasconia est peut-être celui réalisé par le Docteur Barriola au milieu du siècle dernier[1]. Quelques années plus tard, notre collaborateur, le Docteur Anton Erkoreka, réalisa à Bermeo, sa ville natale, une enquête à partir du questionnaire Etniker et l’utilisa pour sa thèse de médecine[2].
L’œuvre majeure dans ce domaine est sans doute Folk-Medicine, publiée à Londres par William G. Black en 1883, et traduite en espagnol par Antonio Machado y Álvarez, “Demófilo”, en 1889. Dans la présentation de sa réédition en espagnol, Jordi Pablo i Grau écrit:
- “...la médecine populaire comprise dans toute son amplitude est un reflet et une synthèse de la vision du monde contenue dans chaque culture et un exemple de l’extraordinaire perméabilité et diffusion de ses savoirs”[3].
Le manque d’intérêt dont ont fait preuve les ethnographes vis-à-vis de la médecine populaire vient peut-être du fait qu’ils ont abordé ce domaine comme s’il s’agissait d’obtenir une ordonnance: à chaque maladie son remède, généralement lié à une espèce végétale, et qui s’applique d’une manière déterminée. Aujourd’hui même, lorsque les médias s’intéressent à ces pratiques traditionnelles, c’est sous l’angle de l’ordonnance, qui a peu à voir avec le savoir populaire. Dans cette forme de retour en arrière se cache une tendance très récente, celle de l’intérêt pour tout ce qui est naturel. Quoi de plus naturel en effet que de recourir à une plante, surtout si on va la cueillir soi-même dans la montagne, par rapport à l’habitude plus fréquente d’acquérir le médicament équivalent dans une pharmacie?
Mais la médecine populaire recèle une sagesse qui dépasse de loin le médicament en lui même. La majeure partie de notre ouvrage est le résultat des connaissances amassées par nos informateurs, connaissances que nous pourrions désigner comme de nature empirique. Néanmoins, en partie grâce aux personnes interrogées et en partie grâce aux rares ouvrages sur le sujet publiés ces dernières décennies, nous avons pu constater une série de faits qui nous permettent d’entrevoir une manière de comprendre la santé et la maladie –c’est-à-dire en définitive le corps humain– différente de la perception actuelle.
Quienes nos dedicamos a la etnografía somos conscientes, a pesar de no tener a menudo pruebas suficientes para demostrarlo, que algunas prácticas y algunos conocimientos populares que constatamos proceden de tiempos muy lejanos. Ya Barandiaran publicó en los años veinte del siglo pasado un interesante artículo en el que trataba este tema[4].
Esos datos relativos al mantenimiento de la salud y a la curación, una vez recopilados, nos permiten vislumbrar un pasado distinto del actual y difícil de describir en detalle por no disponer de información suficiente; con todo podemos aproximarnos a él.
Popularmente se admite una íntima relación de la salud con el entorno natural. Se habla de la influencia de la luna y más concretamente de las fases lunares en varios aspectos relacionados con la enfermedad y el ciclo vital. Se admite también un influjo ambiental en la salud y no sólo de los factores más obvios como la temperatura, sino también de los vientos o del aire de la noche. Asimismo se recurre al agua, algo tan inocuo desde nuestra perspectiva actual, pero a la que en el pasado –y aún hoy en día en algunos casos– se le atribuyeron propiedades curativas por el mero hecho de ser recogida en un determinado lugar o en un día concreto del ciclo anual. En definitiva, muchas de estas prácticas reflejan una concepción del cuerpo no como un ente aislado sino plenamente intrincado en el mundo que le rodea.
En la mentalidad popular también existe una relación entre determinadas enfermedades y el mundo vegetal. Se dice que algunos males o manifestaciones que alteran la salud coinciden con la salida y la caída de las hojas. La sangre experimenta oscilaciones anuales en su consistencia o en su grado de pureza parejas a los movimientos de la savia de los árboles. Se dice que algunas enfermedades brotan –tal es el caso del sarampión– o que algunos granos tienen raíces o nabos que conviene erradicar para que no vuelvan a salir.
Aún perduran en el recuerdo de algunos informantes explicaciones que necesariamente tienen un origen remoto. Así se cree que algunas enfermedades están causadas por una especie de gusanos; es el caso de los dolores de oídos y de las caries. Las prácticas curativas tienen consecuentemente relación con tales creencias. Cuando duele el oído es porque el gusano que se aloja en su interior se revuelve a causa de la sed; por tanto conviene calmársela con unas gotas de leche para que así cese el dolor. En el caso de las caries lo que se pretende es matar el gusano utilizando para ello alcohol.
Otro aspecto importante lo constituyen las prácticas de naturaleza mágica. Hemos recopilado de boca de nuestros informantes explicaciones sobre la enfermedad y prácticas curativas cuyo componente principal es de carácter mágico. A lo largo de los distintos capítulos se detallan ejemplos de prácticas curativas de esta naturaleza y al final de la obra dedicamos un capítulo completo a la maldición y al mal de ojo como causas importantes de enfermedad.
A las prácticas de naturaleza religiosa se les dedica otro capítulo completo. Tanto para remediar los problemas de salud como para prevenir su aparición ha sido costumbre acudir a ciertos lugares sagrados a solicitar la ayuda de determinados santos. Se admite que entre éstos existe una “especialización” en relación a las enfermedades que pueden sanar. Es interesante resaltar que dichos lugares han sido mayoritariamente ermitas. Excede las pretensiones de esta obra averiguar cuántos de esos emplazamientos de culto cristiano se han superpuesto sobre otros anteriores de naturaleza pagana. Lo que sí es cierto, y así se constata a lo largo de la obra, es que al analizar las causas que han provocado las enfermedades los informantes recurren frecuentemente a los designios divinos. Ante la fatalidad que supone una enfermedad, sobre todo cuando ésta pone en peligro la vida del que la padece, sigue siendo habitual recurrir a la oración. En los grandes hospitales, allí donde la enfermedad se ha rodeado de la más avanzada tecnología y se aplica la ciencia médica más puntera, podemos seguir encontrando una capilla donde rezar.
Pero no todos los remedios son de naturaleza creencial. Como ya hemos indicado antes, la mayor parte de la información recopilada en esta obra hace referencia a prácticas denominadas empíricas, es decir, que tienen una base material. En orden creciente de importancia, esta base puede ser mineral, animal o vegetal; los remedios que recurren a especies vegetales son mayoría. Esto significa ante todo que nuestros informantes han tenido un amplio conocimiento de su entorno natural. Hoy en día están de moda los estudios que recopilan los conocimientos que los pueblos llamados primitivos tienen de sus recursos naturales para curarse; tales estudios se llevan a cabo no solamente por interés antropológico sino también farmacológico con el fin de buscar nuevos medicamentos. Ante esto no deja de sorprender el escaso interés que despierta el conocimiento que las poblaciones rurales europeas tienen de su entorno, sobre todo en este momento tan crítico en que asistimos a la extinción de estos viejos saberes.
En la sociedad tradicional la curación de una enfermedad se ha intentado desde todas las vertientes posibles; no se han considerado incompatibles remedios de naturaleza tan diferente desde nuestra perspectiva actual como pueden ser los que ahora denominamos por una parte empíricos y por otra creenciales. Un ejemplo interesante a este respecto es el de la curación de las verrugas: se ha recurrido a técnicas empíricas como humedecerlas con el látex de algunas plantas o aplicar emplastos con productos vegetales. A veces el tratamiento encierra un significado que va más allá de la práctica aparentemente empírica, como cuando se recurre a impregnar la verruga con sangre menstrual, con saliva en ayunas o con agua recogida en la mañana de San Juan. También se aplican remedios de naturaleza mágica: por ejemplo se ha recurrido a las bayas de enebro, que por su forma son una representación de las verrugas; se entierran las bayas para que a medida que se vayan secando también lo hagan las verrugas. Sería éste un caso de magia homeopática o imitativa. También se pueden frotar con una manzana partida y dejar que se seque para que a la vez lo hagan las verrugas. En este caso se trataría, siguiendo la clasificación de Frazer, de magia contaminante o contagiosa. Pero además ambos tipos de magia simpática se pueden combinar como se hace al utilizar granos de sal con los que se frotan las excrecencias para después arrojarlos al fuego. Mayor complejidad supone que dichos granos o los trozos de manzanas partidas se dejen envueltos en encrucijadas de caminos de tal modo que las verrugas se transmitirán a aquel que recoja el envoltorio.
Otra de las características que definen a la medicina popular es que cura síntomas y no enfermedades. Los remedios populares no atienden a la etiología de las enfermedades, entre otras razones porque ha sido muy difícil y en algunos casos imposible determinar cuál es el origen de un mal. Lo que sí hacen es tratar las manifestaciones de las mismas, es decir, los síntomas. Hay abundantes ejemplos de esto recogidos en el capitulado de esta obra.
Se admite que algunos de los remedios populares utilizados actualmente o que conservan en su memoria nuestros informantes fueron tiempo atrás prácticas de la medicina oficial. El progreso fue arrinconando paulatinamente esos remedios hasta ser olvidados por la medicina académica. Sin embargo habían sido aprendidos por las gentes, que ajenas a la evolución médica, los siguieron utilizando hasta nuestros días. Esta obra dedicada a la medicina popular no pretende analizar el origen de estas prácticas, tarea más propia de la historia de la medicina.
Un rasgo más de la medicina popular es que el hecho de que la explicación de una enfermedad sea incorrecta no quiere decir que el tratamiento que se le aplique no reporte algún beneficio. En el ejemplo antes expuesto del dolor de oídos, es obvio que no es causado por un gusano, pero el aceite o la leche que se vierten para calmarle la sed, en realidad pueden ablandar un posible tapón de cera que está causando las molestias y así facilitar su expulsión y con ello la solución del problema.
La presente investigación
La campaña de investigación que permitió la recolección de datos a partir de los cuales se ha elaborado este tomo del Atlas Etnográfico dedicado a la medicina popular se realizó entre los años 1994 y 1999. Conviene tener en cuenta este hecho porque resulta determinante en la naturaleza de la información recopilada; la mayor parte de los datos obtenidos hacen referencia a remedios empíricos; aún retienen los informantes en la memoria remedios y prácticas de naturaleza mágica y creencial pero son minoría ante los primeros. Si la recopilación de los datos hubiese sido realizada varias décadas antes esa desproporción no habría sido tan manifiesta.
En nuestra investigación no nos hemos limitado a recoger la información relativa a los remedios, esto es, cómo se preparan y aplican; también se han obtenido datos acerca de los conocimientos que se tienen de la enfermedad que se quiere curar, sobre los síntomas por los que se manifiesta y el origen a que se atribuye. Obviamente se trata de interpretaciones populares que no tienen por qué ser coincidentes con las académicas, si bien Frankowski dejó escrito que «la medicina popular, madre de la moderna Medicina, lleva en sus entrañas observaciones de miles de generaciones y expresa, más de una vez, conocimientos preciosos que fueron aprobados y utilizados por las eminencias científicas»[5].
Los capítulos que componen este tomo no siguen una ordenación académica. La recogida de la información se ha realizado mediante una encuesta de carácter etnográfico, que es la que utilizan los Grupos Etniker. La ordenación de los materiales sigue, en la medida de lo posible, un criterio también etnográfico en un intento por reflejar la mentalidad popular. De haber realizado una ordenación siguiendo los postulados de la ciencia médica habría surgido un importante problema: la presumible distorsión al tratar de ajustar a estos esquemas una información que sigue criterios muy distintos a los conocimientos académicos actuales. Por esta razón los capítulos de la obra se ordenan de la parte más noble del cuerpo, la cabeza, hacia abajo y de la más evidente, la piel, hacia el interior.
Conviene tener en cuenta que la cantidad de remedios populares recogidos no guarda proporción con la seriedad de la enfermedad que pretenden curar; los catarros presentan abundantes remedios frente a los exiguos relativos a las enfermedades del corazón. El ejemplo más evidente lo constituye la piel; la parte más visible del organismo se ha prestado a la aplicación de numerosos remedios hasta el punto de que se han necesitado tres capítulos para describirlos.
Como ya hemos indicado antes, en la mentalidad tradicional no se establecían distinciones entre los remedios empíricos y los creenciales. Ésa es la razón por la que los materiales se presentan sin diferenciar ambos grupos de prácticas. Con todo se ha dedicado un capítulo propio al mal de ojo y la maldición y otro a los remedios de naturaleza religiosa por las peculiaridades que muestran.
A lo largo de la obra aparecen citadas numerosas especies vegetales. Las encuestas de campo reflejan la diversidad florística que se da en las dos vertientes atlántica y mediterránea, de Vasconia. Siempre que ha sido posible, además del nombre popular, se ha hecho constar el científico. Pero debemos advertir que la fiabilidad no es total. Las razones son varias: la identificación ha sido llevada por el encuestador, que no siempre cuenta con los suficientes conocimientos botánicos como para que su determinación sea acertada. Los informantes tampoco son fiables al cien por cien cuando se les pide que recojan la planta de la que hablan, sobre todo cuando se trata de una especie que vieron utilizar hace décadas. Esta cuestión se agudiza cuando existen varias especies de aspecto similar. A menudo para llevar a cabo estas identificaciones se tiende a asociar a una denominación popular el nombre científico que aparece en los textos relacionados con esta materia. El problema es que una misma especie vegetal puede tener variadas designaciones populares y, a la inversa, con un mismo nombre común se hace referencia a diferentes especies.
La información recopilada en este volumen ha sido transmitida oralmente. Se ha tenido cuidado de que los remedios relatados por nuestros informantes no hayan sido aprendidos en libros sobre la materia o escuchados en los medios de comunicación; aun así es obvio e inevitable que haya informaciones coincidentes.
Estos remedios, a pesar de que algunos de ellos se han aplicado durante generaciones, no tienen por qué ser eficaces desde una perspectiva médica. Incluso pueden resultar contraproducentes según los conocimientos de los que hoy en día disponemos y las actuales normas de higiene.
Esta obra tampoco pretende ser un recetario de hierbas medicinales. Hoy en día es posible encontrar en el mercado un buen número de publicaciones en las que se recogen las distintas plantas con un dibujo o fotografía que facilite su identificación y una relación de las enfermedades para las que sirven y cómo se prepara su aplicación. Ni la estructura de esta obra ni sus pretensiones se asemejan al contenido de estas publicaciones.
En un principio estaba pensado incluir en este volumen la veterinaria popular por las afinidades que muestra con el tema que nos ocupa. Así se indicó en el volumen anterior del Atlas Etnográfico dedicado a ganadería y pastoreo en Vasconia. Conviene tener en cuenta que muchos remedios son comunes, sólo que en el caso de los animales domésticos las dosis y las concentraciones de los preparados son mayores. Las prácticas curativas de naturaleza religiosa o mágica también son equivalentes e incluso muchos curanderos, sobre todo los especialistas en huesos, se han solido iniciar en la curación del ganado pasando después su actividad a las personas. Sin embargo se ha optado por posponer la publicación de estos materiales dado el volumen que ha adquirido la parte correspondiente a la medicina.
Transformaciones
A lo largo del siglo XX se ha producido una extraordinaria progresión de la medicina académica que ha experimentado un aceleramiento con el paso de la décadas; ello ha redundado en detrimento de las prácticas basadas en la medicina tradicional. No obstante desde instancias autorizadas se ha llegado a afirmar: “Hay muy pocos errores en la medicina popular; en muchos casos su empleo (el de las plantas) está justificado por las propiedades que poseen según la literatura científica. Y en las pocas plantas que hemos seleccionado para investigar (...) porque sus propiedades no figuraban en la literatura y sin embargo eran utilizadas muy frecuentemente y en lugares geográficamente dispersos, se ha podido comprobar la acción que se les supone»[6].
Un aspecto interesante de la medicina popular es la función que han desempeñado los curanderos. Las personas que tenían capacidad de sanar ocuparon una posición importante en tiempos pasados, antes de que se generalizara el personal sanitario con estudios científicos. Los curanderos pertenecen a sagas familiares, se constata por lo tanto una transmisión familiar del saber, de persona a persona. Tanto éstos como otras personas relacionados con la sanación de las enfermedades fueron perdiendo protagonismo a lo largo del siglo XX a medida que el personal sanitario incrementaba su número y ocupaba sus funciones. Pero hoy en día siguen presentes aunque obviamente no con la importancia de antaño. Los que acuden a ellos lo suelen hacer tratando de solucionar una dolencia que se resiste a la medicina convencional. También se observa en la actualidad el auge de consultas ajenas a la medicina alopática como son los naturópatas, homeópatas, masajistas, expertos en dietética y belleza, herboristerías, etc.
Antaño se guardaban en casa remedios para curar pequeñas heridas, ungüentos para quemaduras y plantas para hacer inhalaciones o preparar infusiones. Gozaban de importancia los remedios de origen vegetal. En la huerta doméstica se cultivaban algunas plantas con fines terapéuticos pero la mayoría se recogían en el campo o en el monte. Para que su virtud fuese mayor algunas de ellas se debían recolectar en días del año con un significado especial; quizá el más propicio fuera la madrugada de San Juan, antes de que saliese el sol.
A mediados del siglo pasado comenzaron a cobrar importancia los preparados farmacéuticos, que poco a poco han ido desplazando a los remedios tradicionales. Hoy en día se sigue disponiendo en casa de un pequeño botiquín, pero ha cambiado radicalmente su composición. Salvo las manzanillas apenas se recolectan plantas medicinales y las preparaciones comerciales de aquéllas están desplazando incluso este último residuo de una práctica antiquísima.
De hecho la medicina popular estaba más cercana a la oficial cuando, en tiempos pasados, esta última recurría habitualmente a las especies vegetales y a las fórmulas magistrales. El progresivo incremento de los productos de síntesis y los avances tecnológicos han ocasionado un continuo alejamiento de las prácticas tradicionales.
A medida que han ido avanzando los conocimientos y mejorando las técnicas analíticas se han identificado nuevas enfermedades que antaño eran desconocidas. Un ejemplo representativo lo constituye la hipercolesterolemia, a la que popularmente se llama “tener colesterol”. Ante una nueva enfermedad se han aplicado también remedios nuevos cuyos orígenes pueden ser de lo más diversos: desde supuestas explicaciones médicas a prácticas difundidas por medios de comunicación más o menos fiables.
También ocurre que algunas enfermedades han cambiado de denominación o al menos se han asimilado a males que ya se conocían de antaño. Un ejemplo es la hipertensión, que se ha equiparado a lo que antes se llamaba tener “la sangre gorda o con impurezas”. En estos casos se suelen seguir aplicando los remedios ya conocidos.
Además de los profundos cambios acaecidos en lo relativo al personal sanitario, la generalización del uso de fármacos y el conocimiento preciso de nuevas enfermedades, también se ha producido una mejora considerable en las instalaciones médicas tanto en lo que se refiere a consultas de asistencia primaria, ambulatorios y hospitales, como a los medios técnicos de los que disponen los profesionales. Para un conocimiento más detallado de esta evolución es recomendable leer la obra del Dr. Luis S. Granjel: Historia de la medicina vasca[7].
Los informantes son plenamente conscientes de que el desarrollo de la medicina científica, combinado con una mejora de las condiciones higiénicas y de la sanidad alimentaria, ha traído resultados importantes como elevar considerablemente la esperanza de vida y frenar drásticamente la alta mortalidad infantil de décadas pasadas. El ejemplo más patente en este sentido es el relativo a la infección.
El elemento que popularmente delata la enfermedad de un modo más claro es la fiebre, más incluso que el dolor. La fiebre denota un mal mayor, generalmente algún tipo de infección, que en un tiempo en el que no se conocían los antibióticos podía comprometer seriamente la salud. Se ha considerado que la fiebre alta se corresponde con una enfermedad grave y también han preocupado las fiebres insidiosas o recurrentes. Se han utilizado dos métodos para contrarrestarla, que como es habitual en la medicina popular, no tratan de remediar las causas que la provocan sino de atajarla. El primero de ellos ha consistido en estimular la transpiración y el otro en aplicar friegas. A lo largo de la obra también se recogen numerosos remedios para curar la infección. Precisamente el descubrimiento y difusión de los antibióticos es considerado popularmente como el principal hallazgo médico del siglo XX; lo atestiguan las calles y plazas de nuestro territorio dedicadas a Alexander Fleming.
A pesar del progreso y la extensión de la medicina científica aún perduran en la mentalidad popular elementos mágicos. Uno ampliamente extendido consiste en ejecutar un remedio un número determinado de días que siempre es impar. Otro ejemplo lo constituyen las prácticas para eliminar las verrugas o las hemorroides mediante plantas, granos o pequeños frutos que las representan y que se recogen y se esconden o se portan sobre el cuerpo de tal modo que a medida que se secan éstos se cree que lo hacen aquéllas. Estas prácticas ampliamente conocidas aún son utilizadas por algunos de nuestros informantes de mayor edad. Esto es aún más evidente con algunas creencias de carácter religioso; por ejemplo, la costumbre de portar el cordón de San Blas sigue hoy en día ampliamente extendida.
La generalización del sistema sanitario ha supuesto un cambio en el comportamiento de la gente. Cuando hoy en día una persona se siente mal acude al médico de inmediato y se pone en sus manos. El médico determina cuál es el mal que aqueja al paciente y le pone un tratamiento o le deriva a una jerarquía superior de la que se presupone que tiene más medios y conocimientos, es decir, lo envía a un especialista. Este comportamiento tan natural hoy en día ha supuesto un importante cambio de mentalidad. Antaño la gente sólo acudía al curandero, o más tarde al médico, cuando consideraba que el mal que padecía era lo suficientemente importante como para no ser capaz de curarlo por sus propios medios. El que se sentía mal era responsable de sí mismo, tenía los conocimientos y los medios suficientes para aplicarlos e intentar curarse, o al menos podía obtenerlos en su entorno más inmediato. Con esta actitud concedía además una tregua a su cuerpo, es decir, confiaba en la capacidad curativa del mismo.
En cierto modo hemos dejado nuestra salud o más bien nuestra enfermedad en manos de los médicos y de quienes deciden las políticas sanitarias. Sólo en los últimos tiempos se observa un creciente interés por instruir a la población sobre las pautas que se han de seguir para la conservación de la salud, pero ha debido de suceder algo anómalo en nues tra sociedad para que sean necesarias campañas informativas y educativas orientadas a lograr esos objetivos.
Cabe preguntarse qué esconde la creciente asistencia a los médicos de cabecera por parte de personas que se sienten solas, la frecuencia con la que se recurre a las urgencias hospitalarias por problemas que carecen de la suficiente importancia, o el creciente gasto farmacéutico hasta haber convertido muchos hogares en pequeñas farmacias. ¿Qué parte de la percepción de la enfermedad corresponde a una vertiente olvidada por la medicina actual tan tecnificada, cual es el trato humano? ¿Quién se hace cargo de escuchar el sufrimiento en unas consultas en que está calculado incluso el escaso tiempo que se dedica a cada paciente? La familia y el entorno más próximo al enfermo son quienes siguen supliendo este tipo de carencias, pero a medida que vayan cambiando los modelos sociales y de familia, este tipo de atención también se verá comprometida. Los propios médicos reconocen que la gente cuando abandona la consulta ya sale en parte curada e incluso se admite la existencia de un efecto placebo que debe tenerse en cuenta a la hora de validar los fármacos.
A pesar del progresivo arrinconamiento de la medicina tradicional, en los últimos tiempos se está observando un resurgimiento de estas prácticas si bien se manifiestan bajo otras formas. Se observa un interés cada vez mayor por los conocimientos médicos venidos de Oriente. Hay gente que también recurre a las plantas medicinales, bien a las que pueden ser recogidas en los campos o en los montes de nuestra tierra o a las que se venden en las herboristerías. Este creciente interés por las mismas puede que tenga su origen en el hecho de que se consideran más naturales que los medicamentos de síntesis y que por lo tanto carecen de efectos secundarios. Esta tendencia actual es explotada por los medios de comunicación y las editoriales, que cada vez ofertan más información acerca de remedios sobre los que insisten que “proceden de nuestros antepasados”.
- ↑ Ignacio Mª BARRIOLA. La medicina popular en el País Vasco. San Sebastián: 1952.
- ↑ Anton ERKOREKA. Análisis de la medicina popular vasca. Bilbao: 1985.
- ↑ Jordi PABLO i GRAU. “La medicina popular de Black un siglo después” in William G. BLACK. Medicina popular. Barcelona: 1982.
- ↑ José Miguel de BARANDIARAN. “Paletnografía vasca” in Euskalerriaren Alde, X (1920) pp. 182-190, 224-252 y 253-470.
- ↑ Eugeniusz FRANKOWSKI. Sistematización de los ritos usados en las ceremonias populares. Bilbao: 1919.
- ↑ Margarita FERNÁNDEZ. “Medicina popular navarra” in Zainak. Cuadernos de Antropología-Etnografía, XIV (1997) p. 35.
- ↑ Luis S. GRANJEL. Historia de la medicina vasca. Salamanca: 1983.